Le président de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat (Uccia) a convoqué la presse hier dans ses locaux pour parler des préparatifs de la conférence des partenaires de développement qui se tiendra en octobre prochain à Paris et dont le secteur privé est largement impliqué.
Ahmed Ali Bazi est revenu également sur le plan de l’émergence en plein élaboration et le dialogue intra privé. Pour le président de l’Uccia, le secteur privé s’est mobilisé à travers la chambre de commerce et les organisations patronales qui travaillent en collaboration afin de contribuer à la réussite de la conférence et du plan de l’émergence.
Sur ce point, le secrétaire général de l’Uccia, a fait savoir qu’un secrétariat permanent est mis en place pour coordonner ce travail, de même qu’un comité stratégique. Un travail préalable de collecte des notes sectorielles est déjà effectué, et chaque secteur a présenté ses problèmes propres ainsi que leurs besoins» dit-il. «Ces éléments feront partie de la documentation de la conférence».
Un secrétariat permanent
L’administrateur de l’Uccia ajoutera, en outre, que le secteur privé s’est convenu de dégager «ses priorités et ce travail est en cours».
Autre point abordé au cours de cette conférence : le dialogue intra privé. Il s’agit d’une initiative de l’Uccia dont le but est de «permettre au secteur privé d’avoir les mêmes priorités, les mêmes points de vue et les mêmes doléances», d’après les conférenciers. «Les 2 et 3 septembre prochain, les acteurs du secteur privé, les organisations et associations professionnelles vont mettre les bases de cette structure de dialogue intra privé qui sera piloté par l’Uccia», annonce le patron de l’Uccia, qui indique que le secteur privé portera ainsi une seule voix au gouvernement.
Il a fait savoir, en outre, que demain samedi 24 août se tiendra à la chambre de commerce une rencontre qui réunira les acteurs qui concourent à la promotion de la politique de l’emploi dans le pays.
«Plusieurs institutions à l’instar de la chambre de commerce, la Maison de l’emploi, l’Anpi, le ministère de l’Emploi travaillent pour booster l’entreprenariat et l’emploi jeune, mais leurs actions ne sont pas harmonisés, nous avons pris l’initiative de les réunir pour renforcer la politique de l’emploi jeune et de l’entreprenariat. Ces institutions doivent se compléter», souligne Ahmed Ali Bazi. «Il ne doit pas y avoir des doublons des programmes, il doit y avoir des concertations et une convergence des actions de ces institutions, un comité ad hoc sera mis en place», a complété le secrétaire général de l’Uccia, Fakriddine Y. Abdoulhalik.
Asa