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Taxe sur la consommation: La note a été annulée par le ministre des Finances

Taxe sur la consommation: La note a été annulée par le ministre des Finances

Économie | -   Maoulida Mbaé

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“Le ministre des Finances s’en tient à l’application stricte de la loi des Finances en vigueur. La note a été annulée”, a réagi hier lundi le directeur du commerce extérieur, Abbas Mohamed, quant à la note circulaire visée par le directeur général de l’Agid, annonçant la soumission de certains produits à la taxe sur la consommation de 10%. Il appelle, de ce fait,à signaler toute éventuelle hausse de prix.

 

Dans notre édition d’hier lundi, nous annoncions la probable hausse de 10%de certains produits alimentaires ainsi que de certains matériaux de construction à partir du 1er mai 2018, nous basant sur la “note circulaire” visée, le 31 mars dernier, par Hamadi Mohamed Soihir, directeur général de l’Administration générale des impôts et des domaines (Agid). Hier lundi 7 avril, le directeur du commerce extérieur, Abbas Mohamed, nous a signifié que la note en question a été annulée par le ministre des Finances, Saïd Ali Saïd Cheyhane, à la suite d’une rencontre avec les opérateurs économiques du pays.

Il s’avère, comme nous l’annoncions hier, que cette hausse de 10% n’était pas prévue par la loi des Finances 2018.”Le ministre s’en tient à l’application stricte de la loi des Finances en vigueur. La note a été annulée”, explique-t-il. Abbas Mohamed affirme qu’une rencontre a eu lieu dernièrement avec les opérateurs économiques, et que cette question n’a même pas été abordée. ”Ni les taxes financiers ni les taxes fiscales n’ont augmenté. Si vous constatez que des commerçants ont haussé leurs prix, vous devez le signaler”, enjoint-il. Les matériaux de construction sont à zéro taxe, précise-t-il, tandis que les prix des produits alimentaires n’ont pas bougé.


Le directeur du commerce extérieur annonce qu’”au contraire des négociations ont été engagées avec les importateurs, à l’orée du mois de Ramadan, en vue de revoir certains produits à la baisse”. Toujours est-il que l’on devait s’attendre à un arrêté du ministre des Finances, et non à une note circulaire du directeur général de l’Agid, s’agissant de la soumission de produits à la taxe sur la consommation. Abbas Mohamed laisse simplement entendre que c’est “une erreur pratique. On peut se tromper”.

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