Une forte délégation de la compagnie aérienne, Turkish Airlines, conduite par le vice-président de l’Afrique-Subsaharienne et le directeur de la région océan indien de la compagnie a séjourné à Moroni, du lundi 26 au mardi 27 mars dernier. Elle s’est entretenue avec les autorités comoriennes en charge des ministères des Transports et des Investissements, respectivement, les vice-présidents Abdallah Saïd Sarouma et Djaffar Ahmed Saïd Hassani.

Selon un cadre du ministère des Transports, la délégation de la compagnie Turque s’est confrontée à des exigences de la part des autorités comoriennes, qui ne voient pas d’un bon œil, le projet de Turkish Airlines, qui souhaite obtenir des autorisations d’essai pour desservir trois mois seulement (de juin à septembre 2018).

D’après notre source, la vice-présidence chargée du ministère des Transports a fait part de la position comorienne qui n’est pas prête que Turkish Airlines, desserve le pays pour une aussi courte période.

Le ministère a proposé à la compagnie de revoir le nombre de rotations par semaine plutôt qu’un arrêt des opérations, passé 3 mois. Une option que la délégation de la compagnie a promis de proposer à Istanbul avant de prendre une décision finale.

Selon le consul honoraire de la République de Turquie à Moroni, Ahmed Bazi, le programme annoncé actuellement par la compagnie concerne une période d’essai de trois mois. Mais des discussions se font actuellement entre les autorités comoriennes et la compagnie pour que Turkish Airlines poursuive sa desserte vers Moroni, au-delà de la période prévue.

“A chaque fois qu’elle constate une augmentation de la demande, le nombre de vols hebdomadaire est revu à la hausse”. Selon lui, des contacts permanents ont été fixés jusqu’au mois de juin entre les autorités comoriennes et les responsables de la compagnie, pour que cette question soit réglée avant la date prévue pour le vol inaugural.