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Younoussa Imani : « les pays de l’Afrique de l’Est ont respecté les critères de premier rang »

Younoussa Imani : « les pays de l’Afrique de l’Est ont respecté les critères de premier rang »

Économie | -

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Les gouverneurs des banques centrales est-africaines ont exposé les évolutions récentes enregistrées par leurs institutions respectives tournées vers la marche vers la création d’une monnaie commune et d’une banque centrale africaine.

 

Les gouverneurs, membres de l’Association des banques centrales de l’Afrique (Abca), ont été reçus hier au palais de Beit Salam pour présenter au président Azali Assoumani le compte rendu de la 19ème réunion ordinaire de l’Abca qui s’est tenue du 11 au 13 juin à Moroni, laquelle réunion s’est basée, entre autres, sur l’examen des évolutions économiques récentes au niveau mondial, en Afrique et dans la sous-région. Ainsi, à l’issue cette dix-neuvième réunion de l’Abca, il était important, selon le patron de la Banque centrale des Comores (Bcc) de présenter les résultats des progrès réalisés par chacun des 11 pays de l’Afrique de l’Est au chef de l’Etat.

A la sortie de la rencontre, Younoussa Imani, a indiqué que les gouverneurs sont venus, à travers leur présentation, exposer les « progrès réalisés en matière de convergence vers une économie qui pourrait aspirer à une monnaie commune et à une banque centrale africaine » au chef de l’Etat. Et à l’en croire, l’évaluation des actions engagées est plutôt positive. « En moyenne, les pays de l’Afrique de l’Est ont respecté les critères de premier rang comme le cas de taux d’endettement. Par rapport aux spécificités économiques de chacun de nos pays, et en matière d’instrument monétaire nous allons faire à ce qu’on puisse échanger nos expériences et nos pratiques », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, en ce qui concerne l’évolution du débat dans la création de la monnaie commune de l’Afrique, Younoussa Imani fera comprendre que le sujet fait toujours objet de discussion et en état d’évolution. « C’est un processus de convergence qui consiste à ce que nos économies soient au même niveau. Cela constitue souvent d’ailleurs l’ordre du jour dans nos réunions », a-t-il expliqué.

Selon toujours le patron de la Bcc, l’issue de ces échanges doit être fructueuse. « À travers ces échanges entre ces différents pays de l’Afrique, on arrive à se fixer des objectifs à atteindre », devait-il préciser avant de souligner par la suite l’importance de l’implication de l’Etat dans ce projet. « Il faudrait qu’il y ait une volonté politique pour transformer notre économie et enfin la diversifier », a-t-il suggéré.

 

Bahiya Soulayman

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