Qu’est ce qui est ressorti de la première réunion mixte Comores-Maurice ?
Cette mission a servi à l’activation de l’accord cadre bilatérale signé entre Comores et Maurice. Il faut rappeler que les deux pays ont signé un accord cadre en 2014, mais que c’est cette année, sous l’impulsion du président Azali, que ça été réactivé.
Quels sont les objectifs de cette commission ?
L’objectif de cette commission est de renforcer la coopération entre les deux pays de manière à ce que chacun puisse en tirer profit. Nous sommes dans une même sous région, nous sommes des pays qui ont à peu près la même taille et nous sommes appelés, de part notre appartenance à cette zone là, à coopérer.
Et pour nous, les Comores, avec l’objectif fixé par le président, Comores émergeant en 2030, Maurice est un modèle sur le quel on peut s’inspirer sur bien des choses pour notre développement.
Les domaines phares auxquels on reconnait à Maurice une grande une expertise, c’est le tourisme, ses sous secteurs et l’hôtellerie. Il se trouve que les Comores peuvent elles aussi apporter beaucoup à ce secteur et elles s’y intéresse beaucoup étant identifié comme un secteur très porteur pour le développement des Comores. Cela nous impose de nous rapprocher de Maurice et de construire ensemble un partenariat gagnant-gagnant.
Dans le volet économique, quels sont les secteurs d’activités que les deux pays vont pouvoir échanger leurs expérience et investir ?
Je pense surtout que les secteurs où nous avons beaucoup à faire avec Maurice, nous pouvons bénéficier du savoir faire et de l’expertise dont ce pays dispose et qui est reconnu internationalement.
Pour les Mauriciens, les Comores ont des secteurs potentiels d’investissement qui sont importants pour eux. Aujourd’hui ils se lancent à la conquête de l’Afrique et les Comores sont juste à côté avec des potentiels d’investissements pour les investisseurs mauriciens.
Il est clair que les domaines phares auxquels on reconnait à Maurice une grande expertise, c’est dans le domaine du tourisme, ses sous secteurs et l’hôtellerie. Il se trouve que les Comores peuvent elles aussi apporter beaucoup à ce secteur et on s’y intéresse beaucoup.
Il a été identifié comme un secteur très porteur pour le développement des Comores et cela nous impose de nous rapprocher de Maurice et de construire ensemble un partenariat gagnant-gagnant. Les Mauriciens peuvent réaliser des investissements et nous on va développe ces secteurs.
Quels sont les finalités de cette coopération bilatérale ?
Au bout, c’est de faire des affaires, et bien entendu de tirer les deux pays vers plus de développement.
Qu’avons-nous à tirer du développement de l’île Maurice ?
Avec l’objectif des Comores émergeant, Maurice est un modèle de développement réussi. On peut s’inspirer de ce qu’à fait ce pays pour parvenir là où il est parvenu aujourd’hui.
Plus particulièrement dans le domaine du tourisme et mais aussi dans d’autres secteurs où il va y avoir des accords tels que la santé, l’éducation et le transport.
Quels en sont les obstacles qui constituent un frein aux échanges entre les deux pays ?
Les contraintes qui constituent des obstacles sont la connexion aérienne, maritime et les télécommunications. Ce sont les verrous qu’il faudra lever pour que cette coopération puisse être effective.
Pour ce qui est du transport aérien, il y’a déjà eu des propositions de solution. A l’issue de cette rencontre, le gouvernement mauricien a pris l’engagement de mettre en place une ligne aérienne entre Port Louis et Moroni dans les six mois.
D’autre part, la compagnie privée comorienne, Inter île, a programmé un vol Moroni-Port Louis et elle attend d’obtenir l’autorisation de l’aviation civile mauricienne pour opérer.
Au niveau maritime, l’initiative a été prise de faire des études pour la mise en place d’une ligne de cabotage Comores-Maurice pour permettre une fluidité et une rapidité qui vont augmenter les échanges entre les deux pays.