Dans le cadre de l’analyse du Plan de transition du secteur de l’Education qui couvre la période 2018-2020, le ministère de l’Education nationale et les partenaires bi et multilatéraux se sont réunis pour «revoir ce qui a été fait et ce qui n’est pas encore réalisé». Cette assise permettrait de renforcer la politique éducative nationale tout en s’alignant sur les cibles des objectifs de développement durable (Odd).
Le ministre de l’Education nationale, Moindjié Mohamed Moussa, a ouvert les travaux marquant le lancement de la revue sectorielle conjointe du Plan de transition du secteur de l’Education 2018-2020. Cette assise qui se tient à l’hôtel Retaj de Moroni a pour mission de revoir le plan de l’Education élaboré pour deux ans avec les partenaires concernés et analyser les objectifs fixés. Honorée par le recteur auprès du ministère de l’Education nationale, Kamalidine Afraitane, mais aussi d’Adrien Boucher et Kouak Bénéfid, respectivement représentant du Partenariat mondial pour l’éducation et représentant du bureau régional de l’Unicef la revue prendra fin demain vendredi après trois jours de travaux.
L’enseignement primaire, secondaire, l’enseignement technique et professionnel vont être les principaux piliers en étude durant ces trois jours de travaux tenant compte des objectifs autrefois recommandés. L’accès en milieu scolaire, la qualité et la pertinence, la gouvernance et le pilotage de ces milieux d’études en seront largement analysés pour revoir ce qui est réalisé et ce qui n’a pas pu l’être dans l’optique de chercher les causes et solutions. «Ainsi, l’appui des parties prenantes permettrait de revoir avec eux, ce qui devrait être révisé et/ou supprimé» a fait savoir Bakary Mouzé, technicien du ministère de l’Education nationale. L’intéressé explique que de telles rencontres sont au menu des préparatifs des prochaines assises nationales sur l’éducation.
Le renforcement de la qualité de l’enseignement de base
Dans son discours d’ouverture le patron de l’Education a montré l’objectif du chef de l’Etat, Azali Assoumani, à s’engager à faire la promotion du secteur éducatif en faisant de l’année 2020 celle de l’éducation. Moindjié Mohamed Moussa a ainsi réitéré, au nom du gouvernement, sa reconnaissance aux acteurs bis et multilatéraux pour leurs engagements.
Ainsi l’ensemble des acteurs du secteur éducatif sont invités à faire en sorte que l’éducation comorienne ne soit pas un problème national mais plutôt «une solution et un leitmotiv» pour atteindre l’émergence à l’horizon 2030. A en croire le ministre, les autorités en place se donnent comme mission de base de se «rebeller contre la misère, la pauvreté et le sous-développement en faisant de l’éducation la locomotive du développement accéléré du pays au niveau socio-économique». Le renforcement de la qualité de l’enseignement de base, surtout et le renforcement des capacités des enseignants et leurs conditions socio-administratives ont été les thèmes dominants lors de cette première journée de rencontre.
Hamidou Ali
