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3 questions au directeur général de l’Onec I «Toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement des examens»

3 questions au directeur général de l’Onec I «Toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement des examens»

Éducation | -

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Le directeur général de l’Onec, Abdou Ali Abdallah, revient sur les préparatifs des examens nationaux. Le chef de l'Office national des examens et concours (Onec) appelle toutes les parties prenantes à se conformer aux lois et aux directives en vigueur.

 

Quelles sont les mesures additives prises pour renforcer la surveillance aux examens nationaux de cette année ?


Pour renforcer la surveillance aux examens, nous disposons des mesures de sécurité : la sécurité en amont et pendant le déroulement de l’examen. En amont c’est-à-dire que le processus commence à partir de la désignation du concepteur du sujet jusqu’à l’admission au centre d’examen. Et cela revient à nous, les autorités de l’office, parce qu’elles demeurent trop techniques. On ne peut pas les dévoiler en public.

La sécurité en salle incombe aux surveillants et aux responsables des sites d’examen. Au cours de l’acheminement des sujets dans les différents sites, il peut y avoir des fraudes et même dans les salles. C’est pourquoi nous interdisons le port du téléphone ou objet similaire. Cependant, depuis l’année dernière, nous avons organisé des séances de sensibilisation dans les différentes Cipr (circonscription d'inspection pédagogique régionale), en associant les maires, les chefs des établissements, les chefs locaux, les parents d’élèves, les prédicateurs et autres pour prévenir ce genre de fraudes.

Des informations laissent penser que certains élèves de la terminale suspendus arrivent à se faire inscrire sous une autre identité dans un autre sous centre ou dans suprimer l’année suivante. Comment cela est-ce possible ?


Êtes-vous au courant de cela ?Après connaissance, nous réagissons immédiatement. Mais ce que vous évoquez peut être possible du fait que les fraudeurs cherchent toujours tous les moyens pour réussir leurs forfaiture. La note interdisant l’élève est envoyée partout : à Mwali, Ngazidja et à Ndzuani. Toutes les dispositions sont prises pour assurer un bon déroulement des examens. Et cela ne peut pas nous échapper.

Selon des sources, des enseignants, des surveillants et même des gendarmes de l’année derniere étaient impliqués dans des cas de tricheries. Que sont-ils devenus ?

La note où figurent les mesures disciplinaires et les sanctions est clairement lisible. Ces gens-là sont mis à l’écart conformément à la loi. Ils ne peuvent figurer sur aucune liste des responsables des examens. Après disqualification à notre niveau, les mesures qui suivent, font l’objet d'un conseil de discipline qui prend les sanctions appropriées contre ces complices. C'est pourquoi, il faut que les gens comprennent que toute fraude ou tentative de fraude sera lourdement sanctionnée. Le respect des règles doit être de mise partout.

 Dahalani Mohamed

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