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Arrêt de cours au campus de Mvuni I «Nous insistons jusqu’à obtenir satisfaction à nos doléances»

Arrêt de cours au campus de Mvuni I «Nous insistons jusqu’à obtenir satisfaction à nos doléances»

Éducation | -   Hamidou Ali

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A quelques jours des examens du premier semestre, les étudiants du site de Mvuni ont observé un arrêt des cours. Ceci après un arrêt de cours ordonné la semaine dernière par les enseignants de l’Institut universitaire des technologies (Iut), Les étudiants s’insurgent contre des difficultés rencontrées : problème d’hygiène, de sécurité et surtout la question de leur mutuelle de santé et la mandature de la coopérative du site.

 

Les étudiants du site de Mvuni ont observé un arrêt des cours hier lundi 2 janvier. Aucune salle n’a été ouverte ses portes. Certains enseignants présents sur le site ont été empêchés d’entrer en classe encore moins de donner des cours. Notons que les étudiants s’insurgent contre certaines difficultés rencontrées : les conditions d’hygiène, de sécurité et surtout leur mutuelle de santé et la mandature de la coopérative du site de Mvuni. «Nous avons sollicité des rencontres avec l’administration centrale de l’Udc pour chercher des solutions à nos difficultés mais jusqu’à maintenant aucune solution n’a été trouvée «, s’est plaint un étudiant en droit sous le sceau de l’anonymat. Il ajoutera que seulement quelques rendez-vous leurs ont été accordés par les administrateurs qui, souvent, «n’étaient pas clairs dans leurs réponses à leur doléances. Nous insistons jusqu’à obtenir satisfaction à nos doléances».


Arbabidine Mohamed parle «d’une complicité» supposée de certains responsables qui, selon lui, ne laissent plus aux étudiants l’opportunité de choisir leurs coopératives. Il se demande pourquoi «certains responsables de l’administration protègent la coopérative, dont le mandat a expiré depuis deux ans et dont une gestion douteuse a été révélée». L’étudiant déplore le manque de respect à leur égard. La preuve, «avec le nombre d’étudiants qui composent ce site, nous devrions disposer d’un dispensaire, et avoir accès à l’eau, mais rien», dit-il avant de préciser certaines des raisons de leur mouvement d’arrêt de cours.

2500 francs à 5000 francs pour la Mutuelle de santé

«Car nous avons malheureusement perdu une étudiante en pleine composition l’année passée tout simplement car elle n’a pas été prise en charge suffisamment malgré l’existence d’une mutuelle de santé». Une étudiante en Licence 1 à la faculté de Droit, Ben Halidi Farda, fera savoir que le moment est venu pour faire valoir «les revendications dignes et exemplaires» devant nous aider à améliorer les conditions de vie des étudiants. L’étudiant dit ne pas comprendre le flou qui règne autour de la mutuelle. «Pourquoi imposer des frais d’une mutuelle de santé dont on n’est même pas capable d’administrer», s’interroge-t-elle en nous montrant les files d’attentes qui se tiennent pour pouvoir se rendre aux toilettes. «Les années précédentes, la cotisation allouée à la mutuelle de santé était à 2500fc par étudiant mais les concernées n’en bénéficiaient plus. Et l’argent collecté aurait été remis à la coopérative pour le financement d’un projet devant résoudre les doléances des étudiants mais rien n’a été fait», renchérit Nazmine Athoumani, étudiante en Economie.


«Cette année, la cotisation de la mutuelle est passée à 5000 francs. Et nous doutons sur le fonctionnement compte tenu des réactions de certain membre du personnel administratif qui refusent nos revendications depuis la rentrée», a-t-il souligné. Notons que certains étudiants ont été convoqués à la gendarmerie à Moroni pour de séances de sensibilisation sur les conséquences des troubles à l’ordre public. «Les étudiants ont rassuré défendre leurs droits ne serait-ce que le droit d’avoir des délégués qui ne seront pas désignés par l’administration centrale», a conclu l’étudiant Chamsoudine Mohamed.

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