A Ndzuani, les 1.890 candidats du baccalauréat, qui étaient appelés à se rattraper aux épreuves orales du deuxième groupe, ont tous été déclarés admis. Les résultats ont été proclamés le jeudi dernier, dans l’après-midi.
Ajoutés aux 988 admis du premier groupe, cela donne un total de 2.878 admis sur les 4.428 candidats inscrits à Ndzuani cette année, soit un taux de réussite total de 64,99 %.
Un taux encore meilleur que celui de l’année dernière, 61%, qui avait déjà été très loin des taux précédents, qui dépassaient rarement les 35%. Un taux, de même, qui est aux antipodes de celui de Ngazidja, 32,60 %.
Ce progrès serait, d’après le président du jury de l’examen au niveau de l’île, tout simplement «le fruit des efforts fournis par les candidats», comme il l’avait déclaré à la fin de la proclamation des résultats.
A noter que ce taux a été également agrémenté d’une salve de mentions honorifiques : autour de 170 en tout, toutes séries confondues, dont 17 «Bien». La série A1, d’habitude bredouille ce côté-ci, en a cette fois récolté 46, dont un «Bien».
Mais au moment où le taux général est en hausse, il est plutôt étrange de remarquer que celui du lycée scientifique d’excellence chute. En effet, sur ses 19 candidats, 12 seulement ont accompli un travail honorable, tandis que trois ont failli être recalés (lire l’interview ci-contre pour mieux appréhender les raisons).
L’année dernière, cette unité d’enseignement d’élite était pourtant classé deuxième par rapport à son taux de réussite au bac, dans le «palmarès des établissements», dressé par le ministère de l’Education nationale. Sur 27 inscrits, 26 étaient admis au premier groupe, la vingtaine avec mention.