Débutée le jeudi 12 juillet dernier à Mbeni, l’épreuve d’Éducation physique et sportive (Eps), communément appelée «sport», s’est poursuivie, hier lundi 16 juillet, au stade de Moroni. Au total, 7.563 candidats sont concernés par l’épreuve d’Eps, à Ngazidja. Ils sont repartis en dix groupes, à raison d’environ 756 candidats par groupe, et par jour. Après donc Mbeni le jeudi 12 juillet, Mitsamihuli le vendredi 13 juillet et Fumbuni le samedi 14 juillet, c’est au tour de Moroni d’accueillir les candidats à l’épreuve d’Eps. Les sous-centres de Hahaya et Ntsudjini ainsi qu’une partie du Centre de Moroni (du n04262 au n04434) étaient appelés, hier lundi, à prendre part à la course, en individuel, et au handball, en collectif.
La journée a débuté, dans la matinée, par l’épreuve de course (90 mètres pour les femmes et 100 mètres pour les hommes), sous l’œil attentif des éléments du Croissant rouge. «Aucun problème majeur n’est à déplorer», selon Mounir Ali Moussa, chef d’équipe de la Croissant rouge.
Une multitude de choix dès l’année prochaine
Il cite deux élèves qui ont eu des soucis, au niveau du genou et de la cuisse, mais «rien de vraiment grave. De petites douleurs que nous avons pu soulager sur place, il n’y a pas eu nécessité d’évacuation». Après la course, les candidats ont enchainé avec le handball. À commencer par les filles. «Tout se passe bien, personne n’est blessée», s’est réjouie Mariata M’madi, élève de la série A4 au Lycée de Ntsudjini, quant au bon déroulement de l’épreuve de course. «Nous ne ressentons pas de fatigue, nous sommes des sportives», dit-elle assise au milieu d’un groupe d’élèves, équipe avec laquelle elle vient de passer l’épreuve collective de handball. L’une d’entre elles déplore juste le fait qu’«il y ait trop de soleil», tout en assurant s’y être préparée en amenant une bouteille d’eau.
Le responsable du déroulement de l’examen à Ngazidja, Halifa Mlamali, a mis l’accent sur l’»environnement serein» dans lequel se déroulent les épreuves. «Les gens sont assis dans l’ombre dans les gradins, les candidats peuvent travailler en toute tranquillité, sans pression», se félicite-t-il saluant également la présence des gendarmes et du Croissant rouge, qui fait que «les élèves sont en sécurité». S’agissant de leur travail, Halifa Mlamali affirme que les professeurs ont entre 700 voire 730 élèves par jour. Ce qui leur donne, affirme-t-il, le temps d’examiner, d’apprécier et de bien évaluer les élèves.
«Nous avons fait en sorte à ce que le nombre d’élèves soit proportionnel au temps. Parce que plus on veut aller vite, plus on commet des erreurs. Contrairement aux années précédentes, les professeurs n’ont pas à se presser. Nous travaillons en continuité et, normalement, vers 15 heures nous finissons», explique-t-il. Depuis l’année dernière, les épreuves d’Eps sont imposées. Halifa Mlamali laisse entendre qu’à partir de l’année prochaine, «les élèves auront le choix entre le basket, le volleyball, le handball ou encore le football. Au moins, en plus de l’épreuve individuelle qui leur sera imposée, ils auront une épreuve qu’ils vont eux-mêmes choisir, qu’ils maitriseront et sur lequel ils pourront espérer tirer une bonne note».
À Moroni, l’Eps va se poursuivre jusqu’au vendredi 20 juillet. Et continuer, le 21 juillet, dans les sous-centres de Mitsudje et Dembeni. La date de l’épreuve théorique, pour les élèves dispensés de l’épreuve physique, n’a pas encore été fixée.