En tout, 13.975 candidats ont été enregistrés à l’Office national des examens et concours (Onec) pour le baccalauréat 2019. Les examens de fin d’année ont démarré il y a une semaine avec les examens professionnels et l’examen d’entrée en sixième, qui a lieu le 29 juin, Le baccalauréat a démarré depuis hier, lundi, dans les sous-centres du pays. Selon, le chef de l’Oec de Ngazidja, Kabir Illiassa, ils sont 7.602 à s’inscrire au niveau de l’île de Ngazidja. Comme chaque année, les indiscrétions n’ont pas manqué à l’appel.
« Plusieurs candidats ont perdu leurs convocations. Certainement à cause du stress. Mais généralement, le calme règne », a-t-il fait savoir. Hadidja Abdou, est de ceux-là. « La philosophie n’était pas du tout difficile. Les sujets convenaient avec le programme », a-t-elle témoigné avec un sourire. Un sentiment partagé par une autre camarade qui compose à l’école Le Gymnase. Le comportement des surveillants du lycée de la référence a également été salué par les candidats.
L’épreuve de Français
Dans le sous-centre du Madaris Al-imani, la matinée s’est achevée par des incidents et non pas les moindres. Les surveillants ont rattrapé cinq élèves qui ont tenté de tricher. «Sur 900 élevés inscrits dans le sous-centre de Madaris Al-imani, seuls 865 se sont présentés cette matinée. La majorité des candidats inscrite dans le sous centre d’Imani et Mahadi sont des redoublants et des candidats isolés», a révélé le chef du centre, Ahmed Rafiki Mohamed. « Certains surveillants ne se sont pas venus. Nous les avons remplacés. Quelque élevés ont oublié leurs cartes d’examen d’entrée mais nous avons été cléments envers eux. Ils sont rentrés car ce sont des situations récurrentes », a ajouté le chef du sous-centre.
«L’épreuve de philosophie d’aujourd’hui était abordable, surtout le sujet deux, qui parlait des élections et de la démocratie, un système qui est appliqué dans notre pays », s’est réjouie Saouda Abdallah, une élève du Groupe scolaire avenir. Un autre candidat rencontré sur place, connu sous le nom d’Aboubacar Hassan, n’est pas du même avis que ces camarades. « Les examens à priori sont difficiles, mais l’on peut apprécier en fonction de ses connaissances propres. Ceux qui ont étudié leurs leçons ont sans doute trouvé la philo, très facile. C’est sûr qu’Il n’y en aura qui diront le contraire », expliquera-t-il.
Ce mardi matin, tous les candidats, composeront le français. Les candidats de la série A2, par contre, seront soumis à l’épreuve d’arabe. Dans l’après-midi, au moment où les candidats des séries littéraires auront l’arabe au programme, les élèves scientifiques affronteront les sciences de la vie de la terre. L’aventure continuera jusqu’au jeudi. Contrairement aux années précédentes, la philosophie a été jugée trop abordable, d’après les témoignages de certains candidats rencontrés sur place au lycée Saïd Mohamed Cheikh, après la fin de l’épreuve. Même constat dans les sous-centres que nous avons sillonné.
Hamidou Ali et Eldjihad