Les épreuves pratiques d’éducation physique et sportive (Eps) du baccalauréat se déroulent actuellement dans de bonnes conditions au stade de Moroni. Après trois jours de rotation entre les sous-centres de Dimani, Hahaya et Vuvuni, elles ont débuté à Moroni ce lundi 21 juillet, avec un effectif de 539 candidats (316 filles et 223 garçons) issus des sous-centres de Moroni et de Ntsudjini. À partir du mardi 22 juillet, le dispositif est concentré exclusivement sur le centre de Moroni, pour quatre jours d’évaluation.
La présence des équipes du Croissant-rouge
Dès leur arrivée sur le terrain, les candidats sont pris en charge par les encadreurs et membres du jury. Par groupes de 7 à 10, ils s’élancent pour l’épreuve d’endurance avant de rejoindre des zones d’ombre pour récupérer, en attendant les épreuves de sport collectif : le football pour les garçons et le handball pour les filles.Halifa Mlamali, professeur d’Eps et membre du jury, estime que l’organisation est correcte. «Ce qui explique le calme de cette édition, c’est la rigueur dans la mise en place. Les garçons sont installés dans les tribunes Vip, les filles dans les tribunes populaires, et les parents sur les côtés», explique-t-il. Il tient également à saluer la présence du Croissant-rouge. «Notre priorité, c’est la sécurité des enfants. Et je remercie le Croissant-rouge pour son accompagnement constant et professionnel depuis le début», confie-t-il.
Un avis partagé par Zainoudine Ahamada, responsable du dispositif du Croissant-rouge, présent sur place. «Jusqu’à présent, aucun cas grave n’a été signalé, malgré quelques malaises et évanouissements, surtout chez les filles», affirme-t-il. Il précise que ces incidents, dus à l’intensité de l’épreuve (800 mètres pour les filles et 1 000 mètres pour les garçons), sont rapidement pris en charge. «L’endurance exige beaucoup, surtout sous cette chaleur, mais les élèves tiennent bon et nous veillons à leur sécurité», assure-t-il.
Certains candidats expriment leurs difficultés, comme Mbariki Abdou, élève en terminale A1. «C’est très dur de passer de la vitesse à l’endurance. Cette réforme aurait mérité un temps d’adaptation. Nous n’avons pas été préparés», se plaint cette dernière. D’autres, à l’image d’Assoumani Soulaimana, relativisent. «Beaucoup ne viennent jamais aux cours d’Eps et veulent courir 800 ou 1 000 mètres ? C’est illusoire. Personnellement, je m’y suis préparé toute l’année. Alhamdoulillah, j’ai terminé le kilomètre», affirme-t-il.Les épreuves pratiques s’achèveront ce vendredi 25 juillet. Le lendemain, samedi 26 juillet, les candidats dispensés du volet pratique composeront l’épreuve écrite au Lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni. Ce sera l’ultime étape des épreuves d’Eps du baccalauréat 2025, que tous espèrent conclure dans le même climat serein.