Le baccalauréat se dérouledans un climat paisible. «Aucun incident majeur ne nous a été signalé, a déclaré le président du jury. Le docteur Ali Mohamed dit s’être rendu hier matin au nord de Ngazidja où l’examen se déroulait sans difficultés. Le proviseur du centre de Mbwankuu, Mohamed Ibrahim, contacté en fin de journée a abondé dans le même sens en ajoutant qu’ «un seul candidat est absent depuis dimanche dans ce sous-centre qui en a accueilli 155 cette année».
Même constat au lycée de Ntsudjini. Aucun incident n’a été signalé jusqu’à hier après midi, selon le responsable de l’établissement. Le lycée compte 10 divisions pour 199 inscrits. Un seul élève a manqué à l’appel les deux jours d’examen. Le chef du centre de Bambao, l’inspecteur Abacar Madi parle d’une bonne atmosphère. Le sous-centre enregistre quatre cas d’incident mineurs liés au fait que « quatre étudiants avaient fait une crise d’hypoglycémie, heureusement que les secouristes en place sont intervenus et ils ont poursuivi l’épreuve de cet après-midi».
Le centre d’Itsinkudi ya Wachili a fait exception dans la journée d’hier. Alors qu’ils n’avaient enregistré aucun incident au cours des épreuves du dimanche, Ladri Youssouf, membre de l’association en charge de la supervision déroulement des examens dans ce lycée a signalé l’expulsion d’un élève et de deux surveillants au cours de l’épreuve de Français. Selon lui, «l’épreuve d’hier avait bien commencé. Mais à 11 heures, un téléphone a été intercepté sous le casier d’un élève. Le chef du sous-centre a procédé à l’expulsion de l’élève assis à cette table et dans la fouleé a renvoyé les deux surveillants affectés à cette salle».
Au lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni, contrairement à dimanche, aucun problème n’a été signalé. Interrogé sur le sort du candidat surpris en flagrant délit de triche dimanche, le président du jury a dit n’avoir pas porté plainte contre lui. Par contre, «une revue de l’arrêté fixant des sanctions en fonction de la fraude commise sera faite. Et ce sera par-là qu’une sanction lui sera infligée».
Adabi Soilihi Natidja
