Au niveau de Ngazidja, les résultats sont reluisants, d’après les responsables, par rapport à l’année dernière dans la mesure où le taux de réussite a atteint 38.28%. En 2019, celui-ci était à 34.87%. Soit donc une timide progression. Mais pas de fanfaronner puisque le taux d’échec est donc de 61.72%. Cette année, sur les 2784, le nombre des admis au premier groupe s’élève à 1097. Les 1687 élèves qui restent sont autorisés à passer les épreuves de rattrapage du second groupe. A en croire le président du jury de Ngazidja, Soiffaouidine Sidi, qui a fait une déclaration devant la presse au Lycée Said Mohamed Cheikh, l’édition 2020 a été largement dominée en termes de résultats par les candidats des séries scientifiques.
Ta4 au bas de l’échelle
Même si la A2, comme tous les ans, a enregistré un taux de réussite de 86.83%. Mais sur les 5 autres séries, le classement est dominé par la série C avec ses 156 admis et 101 autorisés à se racheter. L’autre série scientifique qui a brillé est la D avec son taux de réussite de 56.77%. Avec 1020 candidats, 247 ont décroché le diplôme au premier groupe et 332 passent au deuxième groupe. L’autre série qui a toujours été au bas de l’échelle et qui n’a pas échappé à la règle en raison de ses résultats catastrophique est la A4. Sans surprise, les littéraires repartent avec le taux de réussite le moins reluisant : 28.91%. Une note qui a fait réagir le président du jury.
Pour les élèves éliminés, ce dernier a annoncé 40 cas de fraudes répertoriés. L’année dernière, les fraudes rien qu’au niveau de Ngazidja se situaient autour de 87. Les épreuves du second groupe débuteront le mercredi prochain, selon le président de jury. La seule nouveauté de cette année, les 1687 candidats repêchés vont pouvoir récupérer leurs relevés de notes dans les établissements scolaires les plus proches. Ils n’auront pas à se ruer tous vers le lycée de Moroni. Pour ce qui est des recalés, ils sont 4489 sur 7273 candidats. Ce qui donne un taux d’échec de 61.72%. Un record.
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