Les épreuves du baccalauréat session 2020 débutent demain, vendredi 14 août, par le dessin. Une épreuve facultative, certes, mais qui inaugure tout de même l’examen de cette année scolaire spéciale. Après demain, soit le samedi 15, les candidats au bac scientifique entameront les choses sérieuses et suivront ensuite ceux de la série littéraire.Cette mesure inédite est motivée par le Coronavirus et contraint, à cet effet, les organisateurs à concevoir deux épreuves de français alors que traditionnellement elle a toujours été la même pour toutes les séries.

Ce n’est d’ailleurs pas la seule mesure prise à cause de la Covid-19 puisque les candidats des séries C, G et A2 vont devoir composer à Moroni, Fomboni et Mutsamudu. Si cette mesure peut surprendre au premier abord, étant donné que ces élèves doivent se déplacer au lieu de rester dans leurs régions respectives pour composer le bac et ainsi limiter les risques éventuels de propagation du virus, le ministère de l’Education nationale explique que c’est justement pour minimiser lesdits risques qu’ils ont opté pour une telle décision. Moindjié Mohamed Moussa déclare, en effet, que ces séries n’ont pas beaucoup de candidats et que pour libérer de l’espace aux candidats des autres séries autant les déplacer dans les chefs-lieux insulaires et ainsi avoir le maximum de salles de classe pour mieux dispatcher les autres.

Un total de 447, 221 et 248 chacune

Une mesure qui engendre également des coûts financiers supplémentaires puisqu’au lieu d’avoir des salles avec un ou quelques candidats, ces derniers seront regroupés dans le même centre et les autorités éviteront notamment de déplacer des surveillants pour des salles aussi moins fournies. Il faut dire que les séries C, G et A ont, respectivement, un total de 447, 221 et 248 chacune.

Sur un autre registre, les futurs bacheliers qui vont faire leurs études dans le pays et les actuels étudiants de l’Université des Comores, en raison du Coronavirus qui sévit toujours, devront se prémunir d’ordinateurs puisque le gouvernement a récemment fait savoir que tous les outils nécessaires à un enseignement en ligne sont disponibles. L’année prochaine devrait, selon toute vraisemblance, être hybride avec des cours présentiels et d’autres en ligne.

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