À Ngazidja, les candidats au baccalauréat ont a été soumis dès 7h à des contrôles stricts menés par la gendarmerie nationale et les responsables des centres, avant d’accéder aux salles d’examen. Au total, 6 281 candidats sont inscrits dans l’île, répartis dans 25 centres, dont 3 446 filles et 2 835 garçons. Cette majorité féminine constitue une première dans l’histoire de l’examen à Ngazidja. Selon le président du jury, Dr Soiffaouiddine Sidi, l’épreuve s’est déroulée dans le calme et la sérénité. «Nous n’avons constaté aucune anomalie. Tout s’est passé de manière fiable et sécurisée. Les surveillants étaient bien présents et les sujets en nombre suffisant, avec même des surplus dans les enveloppes», a-t-il affirmé. Au Groupe scolaire Foundi Abdoulhamid (Gsfa), site dédié à la série C, le chef de centre Nourdine Salim, dit Mazamba, a précisé que 328 candidats étaient convoqués, dont 142 filles et 186 garçons. «L’épreuve a commencé à l’heure prévue, dans une ambiance paisible. Ces jeunes représentent l’élite de notre système éducatif», a-t-il affirmé, saluant au passage la discipline des candidats.
Des visages confiants
Au centre du Groupe scolaire Avenir (Gsa), toujours à Moroni, qui accueille le plus grand nombre de candidats (566), le responsable du site, Abdourahamane Mouigni, a insisté sur la rigueur du dispositif mis en place pour prévenir la fraude : « Tous les candidats ont été fouillés un à un. Les sacs et appareils de communication ont été interdits, y compris pour les surveillants. Nous avons tout fait pour garantir la transparence et l’égalité des chances.» À Mitsoudje, chef-lieu de la région de Hambu, le site d’examen a accueilli 226 candidats répartis dans 11 salles.
Deux absences ont été enregistrées. Le conseiller pédagogique et chef de site, Youssouf Abdoulatif, s’est dit satisfait du bon déroulement de l’épreuve. «Les élèves étaient bien informés des consignes et semblent préparés aussi bien physiquement que moralement», a-t-il confié. À la sortie de la première épreuve, les visages étaient confiants. Saïd Abdou Bacar, candidat en série D rencontré à Avenir Moroni, s’est dit rassuré. «Le sujet de philosophie était abordable. J’espère que les autres épreuves seront du même niveau. On a tous été traités équitablement. Que le meilleur gagne !», a-t-il déclaré.