Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) se sont achevées lundi 21 juillet dans toutes les îles. Cette année, 13 127 candidats étaient inscrits à cet examen national, dont 6 967 répartis dans 22 sous-centres de Moroni. D’après les chiffres communiqués par le président du jury, l’inspecteur Abacari Madi, environ 168 candidats étaient absents dans la capitale.La correction des copies débute ce mercredi matin au lycée de Moroni. Toutefois, aucune date n’est encore arrêtée pour la délibération des résultats du premier groupe ni pour les épreuves de rattrapage du second groupe. Les épreuves facultatives d’éducation physique et sportive se tiendront les 27 et 28 juillet.
Interrogé, l’inspecteur Abacari Madi s’est voulu rassurant : «Aucun cas officiel de fuite ou de fraude organisée n’a été constaté pour cette session». Il a reconnu cependant que quelques cas isolés de triche impliquant l’usage de smartphones ont été relevés ; ils ont été facilités, selon lui, par «le laxisme ou la complicité de certains surveillants». Le chef du secrétariat du Bepc, Ahamed Rafiki Mohamed, a précisé que les rapports finaux permettront d’identifier les centres concernés et de chiffrer précisément les cas avérés.
Malgré ces incidents, plusieurs candidats ont salué le bon déroulement de l’examen, évoquant un climat serein et une bonne organisation dans les sous-centres. Seule l’épreuve de langue arabe a été jugée relativement difficile par certains.
En coulisse, des enseignants dénoncent depuis plusieurs années «un déficit de rigueur dans la surveillance». Certains accusent les organisateurs de «privilégier leurs proches au moment des affectations, au détriment de l’éthique professionnelle». Une situation qui, selon eux, «décourage de nombreux enseignants à s’impliquer dans les examens nationaux».