Le Brevet d’études du premier cycle (Bepc) a débuté le mardi 18 juillet dans toute l’étendue du territoire national, avec 6 165 candidats au niveau de Ngazidja. Hier matin, l’épreuve de sciences de la vie et la dictée ont été réalisées, suivies de la langue arabe dans l’après-midi. Les autres épreuves se déroulent le lendemain mercredi et le surlendemain jeudi. Aucun incident n’a été enregistré dans les 25 sous-centres de l’île, répartis en 286 salles, malgré quelques cas d’absence.
L’inspecteur Issihaka Mdahoma, président du jury de Ngazidja, a salué la présence des caisses sécurisées contenant les épreuves non traitées dans les différents sous-centres. « Garantir la lutte contre la fraude et la fuite des sujets demeure une priorité pour les responsables des institutions chargées des examens nationaux », a-t-il prétendu. « La présence des caisses, accompagnées de leurs responsables, a été l’une des raisons qui ont favorisé le bon déroulement des autres examens, tels que l’entrée en sixième et le baccalauréat », a-t-il soutenu.
Au lycée de Moroni, 1 823 candidats répartis dans 24 salles ont passé cet examen, qui est généralement le dernier des épreuves écrites de l’année scolaire. Quatre absents ont été recensés parmi les 217 candidats inscrits à Moroni Application, tandis que cinq étaient absents parmi les 240 inscrits au lycée de Foumbouni, selon leurs responsables respectifs. En ce qui concerne le lycée de Fumboudzivuni, un manque de surveillants de couloir a été remarqué par rapport aux deux candidats absents sur un effectif de 145, selon l’inspecteur Sinani Ali.
Et la graine...
De nombreux candidats présents au lycée de Moroni et à l’école de Moroni Application ont ouvertement remis en question la lecture du texte de la dictée effectuée par certains surveillants. «Nous avons eu du mal avec la dictée car la lecture n’a pas été très claire, mais en tant que candidats, personne ne nous comprendrait», a déclaré un candidat. « Dans chaque phrase, au moins trois mots ont été mal prononcés, et la surveillante nous demandait souvent des excuses. Avec trop de ratures, nous n’avons finalement pas eu le temps de bénéficier d’une deuxième lecture avant de ramasser les copies », ont affirmé Damir Ali Moussa, Asmaidati Athoumani et Fatima Halidi, respectivement candidats issus du Groupe Scolaire Chamsi, du collège de Moroni Mbouéni et de l’école privée Encyclopédie.
D’autres candidats ont jugé «difficile » le texte de l’épreuve de compréhension de texte. Il s’agit d’un extrait de «Et la graine », d’Aboubakar Saïd Salim, qui relate les manifestations des lycéens de Moroni suite aux informations de l’ancienne Radio Comores concernant le crash de l’avion « Air Comores », dans les années 60. Certains candidats ont en effet trouvé l’épreuve de sciences naturelles plus accessible que celle de la dictée et des questions. Cependant, ils ont jugé l’exercice sur les calculs menstruels plus difficile que le schéma de l’appareil génital de la femme, attendu par plusieurs d’entre nous, selon Asma Zidini du collège de la Coulée et Azhar Rifki de l’école privée Imaani de Moroni