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Bepc : les épreuves ont débuté hier dimanche avec 13.116 inscrits dans tout le pays

Bepc : les épreuves ont débuté hier dimanche avec 13.116 inscrits dans tout le pays

Éducation | -   Abdou Moustoifa

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Le Brevet d’études du premier cycle (Bepc), dernier examen national de cette année, a débuté hier dimanche. Il prendra fin le mardi 11 juillet dans l’ensemble du territoire national. Au total 13.116 candidats prennent part à cet examen.

 

Après l’examen d’entrée en sixième, le baccalauréat, est maintenant venu le tour du Brevet d’études du premier cycle ou Bepc. Depuis hier dimanche, 15 juillet, l’examen, qui est le dernier des trois examens nationaux organisés chaque année a commencé dans les centres et sous-centres du pays où les candidats inscrits affluent en masse. Du lycée de Moroni jusqu’à celui de Mutsamudu en passant par Fomboni, l’ambiance reste presque la même. Selon le directeur général de l’Office national des examens et concours (Onec), Abdou Ali, il y a 13.116 candidats qui sont inscrits pour l’année 2018 au niveau national.

Ngazidja est en tête avec le nombre élevé de candidats, 6.732.  A Ndzuwani, 5.292, passent l’examen du Bepc. Les 1.092 restants, sont ceux qui se sont inscrits au commissariat à l’Education de Mwali. Comparé aux années précédentes, le chiffre semble stagné. Pas d’augmentation significative du nombre de candidats, à en croire le patron de l’Onec, à travers un entretien qu’il a accordé à Al-watwan samedi.   

Sensibiliser les candidats

Les épreuves écrites continueront jusqu’à mardi 11 juillet, comme c’est mentionné dans l’emploi du temps. Ce lundi matin, les sciences naturelles et la composition française (rédaction) seront à l’honneur. Dans l’après-midi, les candidats ayant choisi l’anglais comme étant première langue se rendront dans leurs centres de 15h 00 à 17h00. Demain mardi, ils iront composer les deux épreuves restantes, les dernières: les sciences physiques et l’histoire-géographie.  Abdou Ali a lancé un vibrant appel à l’endroit des élèves, des surveillants mais aussi des parents. Ces derniers doivent, selon le patron de l’Onec, dissuader les candidats à ne pas miser sur la tricherie.


«Les consignes données durant tous les examens restent les mêmes concernant la surveillance. Les élèves et les surveillants n’ont pas l’autorisation d’entrer en classe avec leurs téléphones portables. Ainsi, celui qui sera attrapé, paiera. Les sanctions lui seront appliquées», a-t-il prévenu regrettant que certains élèves ramènent parfois deux téléphones jusqu’au centre une manière pour duper les surveillants qui ramassent le téléphone qu’ils voient or, en réalité, il y en a un autre en cachette qui, d’après toujours le patron de l’Onec, servira à envoyer les sujets dehors. La sensibilisation est importante estime notre interlocuteur. Il ajoutera que «ces élèves doivent avoir confiance en eux. Oter toute idée de triche est important. Pour le Bepc, ce sont des enfants dont la plupart  ont entre 13 et 16 ans au maximum. Il faut leur inculquer les bonnes pratiques», a-t-il plaidé.


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