Le Brevet d’études du premier cycle (Bepc), session 2022, a démarré hier, mardi 9 août, avec 13. 257 candidats, repartis en 42 sites au niveau national. Le directeur régional de l’Office national des examens et concours (Onec), au niveau de Ngazidja, Kabir Iliassa, a noté «un bon début d’examen». Pour lui, les épreuves de la journée d’hier, à savoir les sciences naturelles, le français et l’arabe, se sont bien déroulés. «Exceptés les absences, nous avons pris toutes les précautions pour éviter les incidents et éviter les tentatives des fraudes», a indiqué Kabir Illiassa. «Sur 6.910 candidats inscrits, on a enregistré hier 136 absents dans les 25 sites de Ngazidja. Toutefois, les chefs des sous-centres ont assuré un bon déroulement de l’examen dans leurs sites respectifs», a, pour sa part, fait savoir le chef du centre de Moroni, Soulé Hamidou Cheikh.
Au Groupe scolaire Fundi Abdoulhamide (Gsfa), on a relevé 5 absents sur les 444 candidats enregistrés dans les 20 salles de classes du site. Au Groupe scolaire Avenir, il y a eu également 5 candidats qui ont manqué à l’appel sur les 386 inscrits, d’après le chef du sous-centre, Saindou Affane. Le protocole anti-fraude est clair là-dessus. «Chaque triche et ou fraude est immédiatement sanctionnée», a-t-il insisté. «Sur les 6.910 candidats inscrits au centre de Moroni, il y a 4 détenus qui passent l’examen dans la salle de conférence du palais de la Justice à Moroni, avec bien sûr un maximum de précaution et de surveillance de la gendarmerie», a indiqué Soulé Hamidou Cheikh. Sans livrer des précisions, il ajoutera qu’un autre candidat compose dans une clinique médicale à Moroni.
4 détenus parmi les candidats
Concernant les sujets, les candidats parlent «d’épreuves abordables» qui correspondent aux programmes et à l’actualité. «Avec la reproduction, la Covid-19 et un schéma sur l’appareil urinaire, les sciences naturelles ont été quand même abordables par rapport à la dictées questions», d’après certains candidats. «Le texte de la compréhension du texte extrait de ‘Le bal des mercenaires’ (de Aboubacar Saïd Salim, ndlr) et celui de la dictée sur ‘Marâtre’ de Salim Hatubou, deux écrivains comoriens, se diffèrent de celle des sciences naturelles», ont réagi Hadhirati Ibrahim et Fatoumia Ali Ahamada.Pour sa part, Mzé Hamadi Salim retrouvé au Groupe scolaire Avenir, l’épreuve de la langue française n’était pas facile. «Le vocabulaire et les termes employés dans chaque texte n’étaient pas faciles», a-t-il trouvé.
