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Brevet d’études du premier cycle I L’examen légèrement perturbé par un mot d’ordre du syndicat

Brevet d’études du premier cycle I L’examen légèrement perturbé par un mot d’ordre du syndicat

Éducation | -   Hamidou Ali

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Un mot d’ordre de la fédération des syndicats de l’éducation a provoqué un retard d’une heure dans le début des épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle dans l’ensemble des îles. Toutefois, ce retard n’a pas perturbé le bon déroulement de l’examen. Les candidats ont salué la qualité de la surveillance.

 

Hier, dimanche 21 juin, 12 829 candidats ont débuté l’examen du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) dans l’ensemble des îles : 1 141 à Mwali, 4 870 à Ndzuani, et 6 878 à Ngazidja. À Moroni, les candidats ont apprécié la qualité de la surveillance. 137 candidats supplémentaires ont été recensés par rapport à l’année dernière.
Un retard dans le déroulement de l’examen a été observé sur 28 sites dans l’ensemble des îles. Ce retard est dû à un mot d’ordre de la fédération des syndicats de l’éducation qui avait appelé les enseignants à ne pas se présenter pour la surveillance. Cependant, cet appel n’a pas été suivi par la majorité des enseignants convoqués, selon le responsable de l’Office national des examens et concours (Onec), Abdou Ali Abdallah. «Ce retard, nous l’avons fait exprès pour mieux observer s’il y aurait des absents pouvant perturber le bon déroulement de l’examen et prendre les dispositions nécessaires. Heureusement, les enseignants n’ont pas répondu à l’appel du syndicat», a-t-il affirmé.

 

Mariama Youssouf, directrice de l’école primaire de Moroni Mboueni (Epp) et cheffe du site, a appelé les candidats à «oublier le retard d’une heure d’hier matin, car aucun changement d’horaire n’a été apporté au calendrier des examens». De nombreux candidats ont salué le déroulement de l’examen, qualifiant même la surveillance de «adaptable et positive». Très jeunes, les candidats ont trouvé l’épreuve de sciences naturelles «facile», comparée à celle de la dictée et des questions. «J’ai été très tranquille avec la science, contrairement à la langue française ; la dictée et les questions, le vocabulaire, le maniement et la connaissance de la langue», a confié l’un d’eux. «La science est trop facile car elle repose sur les chapitres les plus simples. Bien que le schéma n’ait pas été celui attendu par la majorité des candidats, nous le maîtrisons aussi bien», a-t-il poursuivi. «Le français a été très difficile, avec une dictée compliquée et difficile à comprendre», ont déclaré El Haiati Mohamed Ahamada, Adjani Raoul, Djaouda Abdou, et Assia Ansahoudine, issus respectivement des écoles Fundi Abdoulhamid, Al-Ihlassu, Avenir et la Lune, et rencontrés dans divers sous-centres de Moroni.

Plusieurs absents

Plusieurs cas d’absences ont été recensés dans divers sous-centres, tant chez les candidats que les surveillants. Au sous-centre de Moroni Avenir, par exemple, 14 candidats étaient absents dans l’épreuve de sciences naturelles sur 458 inscrits. «Malgré l’appel des responsables syndicaux des enseignants, aucun incident n’a été enregistré, si ce n’est le petit retard remarqué ce matin», a indiqué Nazzoumouddine Combo, chef du sous-centre. Au sous-centre de l’école primaire de Moroni Mboueni, 4 candidats étaient absents pour la première épreuve sur 231 inscrits répartis en 11 salles. À l’école primaire Fundi Said Memoi, 5 candidats ont été absents et 13 au lycée de Moroni sur 528 inscrits.

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