logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Cartes d’examens-Rectification des erreurs I Kabir Iliassa justifie les facturations demandées

Cartes d’examens-Rectification des erreurs I Kabir Iliassa justifie les facturations demandées

Éducation | -   Hamidou Ali

image article une
Un chef d’établissement rencontré à l’Office régional des examens et concours (Oec) remet en cause l’obligation de faire payer 1.000 francs pour la rectification d’une convocation et de 5.000 francs en cas de perte du document. Ce directeur d’une école communautaire déplore que «ceci ne soit mentionné nulle part et les agents de l’Oec doivent reconnaitre leurs erreurs et les rectifier gratuitement au lieu de les faire payer».

 

Le retrait des convocations pour tous les examens a démarré au mois de juin, soit presque deux mois avant le démarrage des épreuves. L’entrée en sixième aura lieu ce 28 juillet. Pour le directeur régional de l’Office des examens et concours (Oec), «cela permet de corriger certaines erreurs involontaires liées aux fautes de frappes et ou d’oubli, au niveau de l’enregistrement des identités des candidats».Kabir Iliassa a tenu à rassurer quant au bon déroulement du processus des examens nationaux de fin d’année. «Mais, malheureusement, à quelques jours des examens certains candidats n’ont pas récupéré leurs convocations», s’est-t-il préoccupé, revenant sur «les difficultés rencontrées» lors des inscriptions en ligne et du retrait des convocations des candidats inscrits pour l’entrée en sixième.

Quelques rectifications des cartes de convocation

«Ces derniers jours nous enregistrons des personnes qui viennent se plaindre de certaines erreurs involontaires signalées dans leurs convocations respectives, et le protocole des examens est claire là-dessus. Chaque candidat a droit à une seule convocation», insiste-t-il avant de poursuivre que «toutefois, les services concernés font les rectifications possibles et certaines d’entre elles exigent une contribution monétaire du propriétaire. Car d’autres dépenses sont cette fois enregistrées». Kabir Iliassa a toutefois rassuré que certaines rectifications se font au niveau de la base des données. A l’entendre, «cela ne demande plus d’impression ou de contributions financières». Sans le moindre détail, le responsable de l’Oec a rassuré que «le montant enregistré est versé aux services appropriés».


Revenant sur les modalités d’inscription en ligne, ce technicien du service des examens a fait savoir que «certaines erreurs ont été commises par le candidat lui-même ou à défaut son établissement scolaire, car le remplissage des convocations leur revenaient». En tout cas, il se félicitera de cette initiative de confier la délivrance des convocations au centre d’inscription pédagogique régionale (Cipr). Kabir Iliassa appelle ainsi les concernés de reconnaitre leurs erreurs avant d’indexer d’autres responsables. «En tout cas, les fautes enregistrées sur les cartes de convocation ne peuvent pas faire l’objet d’annulation d’un candidat», assure-t-il.Un chef d’établissement rencontré à l’Oec remet en cause le fait de faire payer 1.000 francs pour la rectification d’une convocation et de 5.000 francs en cas de perte. Requérant l’anonymat, ce directeur d’une école communautaire déplore que «ceci ne soit mentionné nulle part et appelle les agents de l’Oec à reconnaitre leurs erreurs et à les rectifier gratuitement».

Commentaires