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Cinq mois après la rentrée 2021-2022 I Des proviseurs s’inquiètent de la baisse continue des effectifs

Cinq mois après la rentrée 2021-2022 I Des proviseurs s’inquiètent de la baisse continue des effectifs

Éducation | -   Mhoudini Yahaya

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L’absentéisme des élèves de la Ta4 au Lycée de Fomboni à Mwali, la fuite des élèves vers des écoles privées non réglementées à Ngazidja, sont quelques soucis relevés cette année depuis la rentrée scolaire. Le proviseur fait part de son inquiétude quant à la fuite des élèves vers des écoles privées parfois fantômes.

 

Depuis la rentrée scolaire à ce jour, le proviseur du lycée de Fomboni à Mwali a fait savoir que les cours se poursuivent dans de bonnes conditions et qu’il n’y a pas de problème alarmant à soulever. “D’une manière générale, les professeurs répondent présents et je peux confirmer que sur les vingt-cinq salles que j’ai à diriger cette année, nous ne rencontrons pas de difficultés à proprement parler”, a signifié Abdel-Fackir Lahadji. Ce dernier a toutefois pointé du doigt l’absence répétée du côté des élèves de la Ta4 par rapport aux autres élèves d’autres séries. Pour cela, Abdel-Fackir Lahadji lance un appel aux parents d’élèves de prendre leurs responsabilités. “Ils doivent agir le plus vite possible pour conscientiser leurs enfants afin d’éviter des résultats catastrophiques aux examens nationaux de fin d’année”, a-t-il prévenu.

Joindre la parole aux actes

Au lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni, le proviseur fait part de son inquiétude quant à la fuite des élèves vers des écoles privées parfois fantômes. Face à cette situation, Ali Mohamed Abdallah appelle le ministère de l’Education à joindre la parole aux actes. “Je pense qu’il est temps que le ministère mette en application les initiatives prises sur les contrôles de certaines écoles privées. Beaucoup d’élèves fuient pour aller dans des écoles privées qui ne sont pas règlementées et cela ne date pas d’aujourd’hui mais nous sommes confrontés à ce genre de difficultés depuis maintenant quelques années. Le ministère avait pris des initiatives pour fermer ces écoles mais jusqu’à maintenant rien n’a été fait”, a déclaré Ali Mohamed Abdallah.


Quant aux problèmes rencontrés au quotidien, le proviseur du Lycée de Moroni a fait savoir que ce sont des problèmes récurrents. “Ils sont toujours les mêmes et rien n’a changé pour le moment », devait-il souligner. “Nous n’avons jamais eu de subvention et lorsque c’est comme ça, nous sommes obligés de recourir au budget de fonctionnement c’est-à-dire les frais d’inscription des élèves et vous n’êtes pas sans savoir que cela ne s’effectue pas au même moment. Je suppose que ça restera ainsi tant qu’il n’y aura pas de moyen d’être assisté financièrement”, a indiqué Ali Mohamed Abdallah. Au lycée de Mutsamudu à Ndzuani, le proviseur étant trop occupé, n’a pas pu répondre à nos sollicitations.

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