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Collège rural de Ntsudjini / L’Afd et Banati Aswiliya lancent les travaux de réhabilitation de l’etablissement

Collège rural de Ntsudjini / L’Afd et Banati Aswiliya lancent les travaux de réhabilitation de l’etablissement

Éducation | -

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L’Association Banati Aswilia de Ntsoudjini et l’Agence française de développement (Afd) ont donné, il y a quelques jours, le coup d’envoi du chantier de réhabilitation du collège de Ntsudjini. Le coût total des travaux est estimé à 54 millions de francs comoriens. L’Afd contribuera à hauteur de 15 mille euro, soit à peu près 6 millions de francs comoriens. Les ressortissants de cet établissement résidant en France sont mis à contribution dans ce projet activement soutenu par les femmes de la localité.

 

Les travaux sont lancés en pleine année scolaire. Mais le directeur de l’établissement, Soilihi Ali Boina, dit avoir pris des dispositions pour éviter toute perturbation des cours. «Nous allons aménager des salles de classe dans les foyers et dans d’autres endroits pour permettre aux enfants de poursuivre les cours», a fait savoir l’administrateur principal de cet établissement qui précise que les travaux vont, en principe, durer neuf mois.


Le collège rural de Ntsudjini est l’un des rares établissements publics qui abrite une salle informatique, avec ses trois cent dix élèves répartis dans neuf divisions. Il s’agit de l’un des joyaux vestiges vivants des Mudria construits par feu président Ali Soilihi en 1977. L’établissement n’a jamais bénéficié d’aucun réaménagement, d’après les habitants de la région d’Itsandra et de Ntsudjini. «Les élèves courent un grand danger par rapport à certains locaux qui constituent l’établissement». «Les toitures sont dans un état de délabrement avancé et se détachent de temps en temps», devait-il démontrer. Pour lui, la réhabilitation était nécessaire pour maintenir la quiétude des élèves.

 


Dans son intervention, Maimouna Ibrahim Chanfi, de l’association féminine Madjamu Ngome, une des actrices de cette initiative, a annoncé l’importance, voir l’urgence de disposer d’un établissement digne répondant aux normes minimales.  Elle réitère les efforts que la communauté des femmes de Ntsudjini ne cesse de déployer afin d’appuyer toute les actions socio-éducatives. «La contribution sans réserve à l’éducation des jeunes filles, et le leadership féminin font partie des principaux objectifs de notre association, Madjamu ngome. Les filles sont nombreuses dans les établissements scolaires, et il est de notre devoir de réagir pour faciliter leurs études», a-t-elle déclaré avec force et insistance.


Pour sa part, la directrice de l’Afd, Bénédicte Brusset,  a souligné l’importance que son agence accorde à l’éducation, «un pilier du développement». Elle rappellera que l’Afd mise et oriente beaucoup plus ses fonds dans les secteurs sociaux, l’éducation, notamment, qui reste une des grandes priorités de la politique française dans les pays en développement.

Hamidou Ali,
stagiaire

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