El-Aziz Ben Ahmed, le directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale, a tenu une conférence de presse hier, mardi 7 novembre 2023, au siège du ministère, pour annoncer « le bilan du déroulement des procédures du concours de recrutement des enseignants du niveau primaire et secondaire dans l’ensemble des îles ». Selon le conférencier, 2 683 dossiers ont déjà été déposés, dont 1 800 provenant de Ndzuani, à la plate-forme de l’Office national des examens et concours, Onec. Ce concours se déroulera en deux phases : une première phase de sélection des dossiers, puis une phase d’épreuves écrites.

Les candidats sélectionnés lors de la première phase recevront des invitations contenant les autorisations d’accès au concours, en lien avec l’établissement en question. « Ces invitations leur seront envoyées par la plate-forme de l’Onec, où ils ont validé leurs inscriptions », a précisé le conférencier. Et d’ajouter que « poursuivre des formations d’instituteurs à l’Ifere et avoir un diplôme de Difosi ou de licence professionnelle sur le métier d’enseignant après un concours d’inscription n’est pas une condition sine qua non d’accès à la fonction publique». Le directeur de cabinet du Dr Takiddine Youssouf a expliqué qu’il s’agit seulement d’un concours d’accès à l’école de formation du métier d’enseignant, et a ajouté que par le passé, les diplômés étaient recrutés officiellement par la Fonction publique dès la fin de leurs cursus universitaires en raison du système éducatif en place.

Le respect du statut de la Fonction publique

Cependant, «compte tenu de la demande croissante d’enseignants souhaitant accéder à la fonction publique, y compris des bénévoles, il est nécessaire de faire une sélection parmi eux pour identifier les meilleurs», a insisté le conférencier. En réponse à la presse, le premier collaborateur du ministre de l’Éducation nationale a reconnu que le statut général de la fonction publique en vigueur prévoit des concours de recrutement pour devenir fonctionnaire.Il a souligné que ce concours est organisé en collaboration avec la direction générale de la Fonction publique, et qu’ils veillent au respect du statut de cette dernière. Une des conditions d’accès à la deuxième phase du concours est d’avoir un diplôme d’enseignant et d’avoir enseigné bénévolement pendant au moins une année scolaire dans les établissements publics.