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Concours d’entrée en sixième et Cepe I 108 absences recensées à Ngazidja

Concours d’entrée en sixième et Cepe I 108 absences recensées à Ngazidja

Éducation | -   Hamidou Ali

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Au lycée Said Mohamed Cheikh, on a enregistré 13 absents contre 12 à l’école franco Arabe Ibn Khaldoun. S’inquiétant de «ce taux d’absence élevé», le responsable du secrétariat au lycée de Moroni, a rassuré toutefois «qu’aucun incident n’a été enregistré».

 

Les examens nationaux ont débuté ce jeudi 28 juillet avec le concours d’entrée en sixième. Cette année, d’après les chiffres de l’Office national des examens et concours (Onec), l’on attendait, en tout, 18.615 candidats dans les salles. Mais ils ne se sont pas tous présentés, à en croire les chefs des centres interrogés pendant notre reportage. À Ngazidja, l’on a recensé 108 absences. «Sur les 8.868 inscrits, seuls 8.760 ont composé les épreuves sur l’ensemble des 30 sous-centres de l’île», a fait savoir, le chef du centre, l’inspecteur Nassure Ahmed.


Au lycée Said Mohamed Cheikh, on a enregistré 13 absents contre 12 à l’école franco Arabe Ibn Khaldoun. S’inquiétant de «ce taux d’absence élevé», le responsable du secrétariat au lycée de Moroni, a rassuré toutefois «qu’aucun incident n’a été enregistré. Car tenant compte de l’âge des candidats, nous sommes présentés très tôt ici pour les aider à retrouver leurs salles», ajoutera Youssouf Idi Issilamou. Même s’il reconnaitra que les absences recensées cette année au lycée dépassent le seuil habituel pour un examen d’entrée en sixième.

Un texte de français sur les Cœlacanthes

A Mwali, sur 1.755 candidats, 16 seulement n’avaient pas répondu à l’appel d’après le président du jury de l’île, l’inspecteur pédagogique, Antoine Hamdane. À Ndzuani, les épreuves se sont passées dans le calme. L’examen a débuté par la langue française et la dictée avec un texte qui a résumé la participation de l’équipe nationale de football à la Coupe d’Afrique des Nations, qui a eu lieu en janvier dernier au Cameroun.

La quasi-totalité des candidats s’est retrouvée. «L’épreuve de français était abordable», affirment certains candidats. Même si certains d’entre eux rencontrés au Groupe scolaire Avenir de Moroni Mbueni ont jugé «une épreuve de français trop longue». C’est le cas d’Ali Hassani Moundhiroudine et d’Asmina Ali Hadji, respectivement élèves du Groupe Scolaire Fundi Abdoulhamid (Gsfa) et de l’école publique de Moroni San fil.

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