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Concours d’entrée en sixième : Les élèves de Nkurani ya Sima n’ont pas répondu à l’appel au centre d’Uziwani

Concours d’entrée en sixième : Les élèves de Nkurani ya Sima n’ont pas répondu à l’appel au centre d’Uziwani

Éducation | -   Abouhariat Said Abdallah

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Le concours d’entrée en sixième s’est déroulé samedi dernier sur l’ensemble du territoire national. 17.837 élèves ont eu à composer dans l’archipel, répartis en 8.852 élèves à Ndzuani, 1.652 à Mwali et 7.333 à Ngazidja. Ces élèves ont composé dans 56 sites, dont 30 à Ngazidja. Cette année, une trentaine d’élèves de Nkurani ya Sima dans la région de Mbadjini n’ont pas répondu à l’appel. Par ailleurs, le benjamin des candidats du concours est âgé de 6 ans et le plus vieux a 23 ans.

 

Aucun incident majeur relatif au concours d’entrée en sixième n’a été signalé sur l’ensemble du terroir national même si on comptait quelques absences. Selon le directeur de l’Office national des examens et concours, Abdou Ali Abdallah,  il n’y a pas eu de nouvelles mesures concernant le concours d’entrée en sixième, mais il y a des mesures sur l’organisation des examens nationaux avec des réformes au baccalauréat. Toutefois, concernant l’entrée en sixième, une nouvelle méthode d’évaluation est mise en place. «Dans l’évaluation du concours d’entrée en sixième, on cible les concepts afin de mieux connaitre les difficultés des élèves si c’est en orthographe ou grammaire», précise le directeur de l’Onec.


S’il n’y a pas eu d’incident particulier  sur  l’ensemble des îles, le directeur de l’Onec signale qu’il y a eu un hic au niveau de Ngazidja. Les élèves de Nkurani ya sima dans le Mbadjini, qui devaient composer au sous-centre d’Uziwani, ne se sont pas rendus dans les salles de classe à cause de conflits inter-villageois. «Nous avons envoyé les sujets à Uziwani, mais près d’une trentaines d’élèves de Nkurani ya Sima ne se sont pas présentés. Nkurani ya Sima, qui veut disposer de son sous-centre, ne reconnait pas le maire d’Uziwani, et pour ces raisons les parents n’ont pas emmené leurs enfants composer à Uziwani», a fait savoir le patron de l’Onec.  En dehors des élèves de Nkurani, il y a eu quelques absences ici et là mais qui ne sont pas collectives.

Conflits inter-villageois à Mbadjini

Par ailleurs, au niveau de Ngazidja, 7.333 candidats étaient enregistrés  dans 30 sites répartis dans 15 sous-centres. Selon le directeur de l’Office des examens et concours de Ngazidja (Oec), Nizari Ali Idjihadi, il y avait des problèmes dans certains sous-centres  car certains villages ne voulaient pas aller composer dans d’autres, comme le cas de Wela ya Mitsamihuli où leurs élèves ne voulaient pas se déplacer à Bangwa Nkuni. «Mais nous avons pris des mesures  pour le strict respect des textes et gardé le site de Bangwa», dit-il. Mesure qui n’a pas été respectée à Nkurani ya Sima.  


Autre mesure prise au niveau de Ngazidja, c’est l’utilisation des cartes professionnelles des surveillants. En effet, la direction des ressources humaines du commissariat à l’éducation de Ngazidja a mis en place des cartes professionnelles de l’ensemble de son personnel. Et pour pouvoir surveiller dans les examens nationaux, l’enseignant devait se munir de cette carte. Cette mesure a été appliquée uniquement à Ngazidja, où les cartes ont été confectionnées. Toujours au niveau de Ngazidja, le benjamin des candidats à l’entrée en sixième est né le 25 septembre 2012 et est âgé de 6 ans. Le plus âgé est né le 8 juillet 1995 et a 23 ans.


A l’école primaire Fundi Saïd Mnemoi, plusieurs parents d’élèves étaient assis aux abords du trottoir à l’entrée de l’établissement pour attendre leurs enfants. Dans la matinée, les candidats ont eu à composer l’épreuve de français, suivie des mathématiques après la première recréation. Abdoulhakim Hassan Ali, originaire de Twayifa ya Mitsamihuli, a déclaré après la seconde récréation que «les épreuves étaient faciles, j’ai eu le temps de finir, surtout que ce sont des choses qu’on a vues en classe. Je sais que je vais réussir», dira ce jeune enfant, confiant.

Le Bac débute le 7 et le Bepc, le 15 juillet

Quant à Amattoullah Faki Amal, âgée de 11 ans, même si elle reconnait que l’examen était abordable, elle indique que «seul Dieu sait si je vais réussir ou non, mais j’espère bien réussir». Pour Aida Mohamed, enseignante à l’école primaire de Coulée 1 et surveillante à l’école Fundi Said Mnemoi, il n’y a eu aucun incident dans le sous-centre et dans les salles de classe qu’elle a eu à surveiller. Tous les élèves ont répondu présents, comme elle a indiqué. En guise de rappel, le Baccalauréat débutera le samedi 7 juillet prochain et le Brevet d’étude de premier cycle suivra à compter du 15 juillet.


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