Comme seize autres pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), les Comores ont organisé, à l’Institut universitaire de technologie (Iut) de l’Université des Comores (Udc), le Concours international « Génies en herbe Ohada ». Le concours a pour objet, selon Ahmed Bacar, directeur de l’Iut, par ailleurs l’organisateur du concours, à promouvoir et vulgariser l’institution panafricaine et sensibiliser sur ses différentes missions et faire expliquer son rayonnement géographique.
Pour cette première édition dans le pays, la onzième au niveau continental, une vingtaine de candidats a répondu à l’appel lancé dans les médias mais seule une quinzaine s’est présentée à l’examen. Ce dernier était ouvert à des étudiants, du privé comme du public, en droit, administration économique et sociale, gestion et sciences économiques. On notera que parmi la quinzaine d’étudiants qui a fait le concours, un était en France et a concouru « dans les mêmes conditions que ceux qui étaient ici à Moroni grâce à un système qu’on a mis en place via les nouvelles technologies ».
Les candidats avaient trois heures de temps pour répondre aux deux exercices qui leur étaient soumis et qui portaient sur un questionnaire à choix multiples et « l’intégration africaine ». Après les résultats, les trois meilleurs candidats devront se rendre au Togo en septembre prochain pour participer, cette fois, au concours continental à l’issue duquel les meilleurs seront retenus pour être formés par l’Ohada. Mais en attendant, « la coordination nationale retiendra dix candidats lesquels devront passer des entretiens devant nous permettre de retenir les trois personnes qui iront au Togo », déclare Ahmed Bacar.