logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Des étudiants du campus de M’vuni initiés à l’esprit entrepreneuriale

Des étudiants du campus de M’vuni initiés à l’esprit entrepreneuriale

Éducation | -

image article une
Dans son intervention, maître Itibar Aicham a axé le débat sur les avantages de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) qui offre des marges d’action aux jeunes comoriens souhaitant créer leurs propres entreprises

 

 

L’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat (Uccia), en partenariat avec l’Université des Comores (Udc), a organisé hier, mardi 27 novembre, sur le site universitaire de M’vuni, une conférence débat portant sur le thème de «l’entreprenariat des jeunes aux Comores». L’objectif consistait à initier les étudiants, les futurs jeunes entrepreneurs, en particulier, sur les notions élémentaires de création d’entreprises depuis la phase d’analyse du projet jusqu’à sa maturité en passant par les règles de management.


Tout au long de cette conférence, les animateurs ont mis en avant l’esprit entrepreneurial comme moyen par excellence pour permettre aux jeunes de concrétiser leurs projets et bien réussir dans le monde des affaires. «C’est pour cette raison que l’Uccia a décidé de réveiller les jeunes étudiants, en commençant par l’Université des Comores en vue de les pousser à opter pour le secteur privé qui les assurera un avenir meilleur», a déclaré Mariama Ali Mhoussini, une des organisatrices. Dans son intervention, maître Itibar Aicham a axé le débat sur les avantages de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) qui offre des marges d’action aux jeunes comoriens souhaitant créer leurs propres entreprises.


Le jeune avocat a souligné l’importance de ce texte pour les jeunes commerçants souhaitant évoluer dans le monde des affaires à s’immatriculer dans les registres de l’Ohada pour tirer avantage des accords des valeurs aux impôts. A titre d’exemple, Me Aicham a cité Doudou Tainamor, patron des établissements Komocach, qui a pu bénéficier des avantages des règles Ohada par rapport à la valeur sur la Taxe professionnelle unique (Tpu). Il a annoncé, qu’après chaque enregistrement, le nouvel entrepreneur aura à payer la patente qui permettra la réduction systématique d’un autre un impôt.


«L’Ohada n’a pas le droit de légiférer tout comme les 17 pays africains n’ont droit à la gestion des banques des Comores», précise-t-il. Selon lui, la Banque centrale des Comores applique l’empreinte de 6%. Un phénomène dû à la perte d’argent très élevée au niveau des entreprises comoriennes. «Et, si aujourd’hui, elle est arrivée à ce stade, c’est parce qu’au vu de ce qui se passe, elle ne peut désormais faire autrement. De cela, elle veut enfin de compte récupérer une partie de cette somme d’argent si jamais la personne concernée ne se contente pas de rembourser», déclare-t-il.  


Fouznati Abouleythy
(stagiaire)

Commentaires