L’engagement des jeunes participants à la deuxième édition du Salon de l’étudiant comorien a été grandement facilité par la mise à leur disposition de 4 bus de l’Armée nationale de développement, qui les ont acheminés depuis leurs localités jusqu’à l’Iut. Neuf stands ont été dédiés aux formations de l’Université des Comores (Udc), aux écoles techniques et professionnelles locales, tandis que cinq autres se sont focalisés sur les métiers, animés par des experts de chaque domaine.
L’édition de cette année a également mis en lumière les démarches d’inscription aux universités et grandes écoles à l’étranger, ainsi que l’attribution de bourses. Azir Inoussa, l’un des initiateurs de l’événement, a rendu hommage à «l’engagement des professionnels ayant répondu à l’appel de l’association pour équiper et élargir la perspective extra-scolaire de la nouvelle génération, en tirant profit de programmes de formation qui étaient jusqu’à présent limités». Cette journée d’orientation a laissé de bonnes impressions sur les participants. Asna Abdoulanziz, étudiante à l’Udc et une des organisatrices du salon, a estimé que «de nombreux jeunes réussissent au baccalauréat sans une idée claire de leur orientation universitaire».
Une vision claire
Pour Nadjla Djumoi de l’école communautaire de Bouni Hamahame, la participation à l’événement lui a offert «une vision claire des différentes formations disponibles, notamment à l’Udc et dans les instituts locaux», et a «orienté » son «chemin vers une carrière dans le commerce». Les exposés ont également permis à Atturabi Soulé de l’école communautaire Madrassati-Nour de « comprendre les démarches pour postuler à des bourses d’études à l’étranger ainsi qu’à l’université locale ». Moutmainna Moussa, de l’école privée Le Phare, a quant à elle été inspirée à « suivre la voie de devenir médecin » à la suite des expositions visitées.
Une conférence-débat animée par Bourhani Djawad, un cadre de l’Agence d’orientation et de conseils (Elitecom), a mis en avant les métiers souvent négligés aux îles, comme la médecine légale et l’éducation de la petite enfance, afin de sensibiliser les jeunes aux opportunités dans ces domaines sous-représentés. Fondée en 2017, l’Association Tym s’est engagée à soutenir et à élever le niveau scolaire des jeunes élèves, visant à former une jeunesse avertie et apte à relever les multiples défis qui se posent à la société comorienne.