La veille, samedi 7 juillet, les candidats ont dû plancher au centre du lycée de Fomboni qui pilote les sous-centres de Nyumashiwa, Bwangoma, Ecrf, Epp Salamani et Collège Islamique, pour composer l’épreuve facultatif de dessin ainsi que l’éducation physique théorique à l’adresse des candidats dispensés, pour raisons médicales, de l’éducation physique pratique.

Comme le veut une certaine tradition et pour des raisons de commodité, le bon déroulement de l’ensemble des examens est piloté à partir du lycée de Fomboni par le proviseur Abdoulfakir Lahadji en qualité de chef de centre en partenariat avec Chakir Ismael de l’Université des Comores qui officie en tant que président du jury. Le rôle et la vigilance des forces de l’ordre sont déterminants en cette période électorale même si l’année scolaire n’a pas connu dans l’île de graves troubles et agitations syndicales. Au total 1.109 candidats ont été appelés à composer.

Cet effectif est ainsi réparti : 230 candidats pour la série A1, 779 pour la A4, 61 pour la série D, 11 pour la série C et 28 pour la série G. Pour ce qui est de l’organisation et du bon déroulement, l’ancien ministre Chahambane Bacar, professeur de sciences naturelles et adjoint au chef du centre d’examen, assure que tout est en place et qu’il n’y aurait aucun incident majeur à déplorer. Il note toutefois une légère diminution du nombre total des candidats par rapport à la précédente session sans pouvoir, pour autant, donner pour l’heure une explication au phénomène.

Cet examen est suivi avec une certaine angoisse par les parents d’élèves car le baccalauréat reste le précieux sésame pour l’accès à l’enseignement supérieur. Cet examen est aussi une compétition féroce que se livrent à pareille occasion et chaque fin d’année scolaire les établissements d’enseignements privés de l’île plus particulièrement l’Ecole Communautaire dit Gambé Foro, les Elites, et l’Ecole Grand Chantier pour le grand nombre d’admis.