L’École nationale de pêche et de la marine marchande (Enpmm) de Mirontsi poursuit son élan de modernisation. Une cérémonie de signature de sept conventions de partenariat s’est tenue ce mercredi dans cet établissement public, réunissant les membres du conseil d’administration de l’école, les partenaires institutionnels et le programme Msomo na Hazi, qui appuie à la formation et à l’insertion professionnelle aux Comores.
Parmi les signataires figuraient le directeur de l’Enpmm, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (Ccia), la mairie de Mirontsi, l’Union des chambres d’agriculture, d’élevage et de pêche (Ucaep), l’Ong Araf, le Groupement d’intérêt économique (Gie) Fi Ntrahafou ainsi que l’Association des armateurs de Ndzuani. Ces partenariats visent à « renforcer la formation, favoriser l’insertion professionnelle et soutenir l’économie bleue, secteur clé pour l’avenir du pays».
Le maire de Mirontsi, Saindou Ali Assane a salué cette dynamique collaborative. « Face à l’augmentation de la population, les parcelles cultivables disparaissent au profit des habitations. Les métiers professionnels comme la pêche, représentent donc l’avenir du pays », a-t-il introduit. Et d’indiquer : « Notre commune, où vivent de nombreux pêcheurs, restera le premier partenaire de cette école. Nous remercions le chef de l’État pour son engagement en faveur de la formation professionnelle, car elle accompagne la création d’emplois et l’autonomie de nos jeunes. Nous devons les sensibiliser à ces métiers d’avenir».
Consolider la coopération entre les acteurs
«C’est grâce au soutien du programme Msomo na Hazi que nous avons pu arriver jusqu’ici. Ces conventions concrétisent un travail collectif et ouvrent la voie à des résultats bien plus concrets», soutient le directeur de l’Enpmm, Fazouile Bourhane. Et de poursuivre : «L’école ne peut se développer sans partenaire. Grâce à eux, nous pourrons mieux lutter contre le chômage en formant une main-d’œuvre qualifiée. Ces partenariats sont pensés pour être gagnant-gagnant. Nos élèves auront accès à des formations en entrepreneuriat et à des stages pratiques auprès des armateurs ».Le président de la Ccia de Ndzuani, Mohamed Houmadi a insisté sur la nécessité de consolider la coopération entre les acteurs.
« Ces signatures témoignent du travail accompli. Nous devons maintenant mettre en place un mécanisme de suivi pour évaluer la mise en œuvre des conventions et organiser régulièrement des rencontres afin de développer nos activités», a-t-il suggéré. Enfin, le président de l’Ucaep, Abdillah Msaidie, a rappelé la portée économique et sociale de ces engagements. Selon lui, “ces conventions traduisent notre volonté commune de développer nos secteurs d’activité et de rendre les métiers de la mer plus rentables. Il est essentiel d’orienter nos jeunes vers ces professions porteuses, au cœur de l’économie bleue”.
