Une cérémonie de remise d’attestations aux élèves de l’école pilote «Baseerah internationale des Comores» a eu lieu lundi 17 avril à Ngole dans la région de Hamahame en présence de nombreuses autorités dont un représentant du ministère de l’Education, le délégué à la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, de responsables de la région comme l’ancien ministre de l’Education nationale, Moindjié Mohamed Moussa ainsi que des autorités communales et préfectorales, des cadres et des notables de la région de Hamahame. Lors de cette cérémonie, 45 élèves sur 115 inscrits dans ce concours de mémorisation du saint coran ont reçu leurs attestations.
Intervenant au nom du ministre de l’Education nationale, l‘ancien inspecteur pédagogique, Assoumani Ibrahim Mdjassiri, a adressé ses remerciements à l’endroit du Dr Abdouraouf Saïd Youssouf pour « les efforts fournis » et l’initiative prise de créer cette école à Ngole. «Je saisis cette occasion pour rappeler à l’assistance l’importance d’apprendre les langues étrangères. C’est l’unique moyen de s’adapter dans chaque pays dont on parle la langue». L’ancien inspecteur pédagogique a rappelé que « Baseerah Comores » est une école pilote de « Basserah Malaisie. «Nous espérons que cette expérience comorienne s’inspire de l’exemple de la mairie pilote de Mbeni et que les élèves s’inspirent du parcours d’Abdouraouf Saïd Youssouf pour faire la fierté des Comoriens».
Une fierté comorienne
Responsable de l’école, Dr Abdouraouf Saïd Youssouf a soutenu que son établissement vise l’intégration et la promotion de tous les savoirs. «Nous avons mobilisé toutes les conditions pour assurer la renaissance de l’éducation religieuse dans notre pays. Les opportunités sont là. Nous avons ouvert un centre de mémorisation du Saint Coran qu’est l’objectif principal de cette cérémonie», a-t-il expliqué.
Le responsable de l’école a rappelé que les attestations de réussite remises aux 45 élèves font suite à un concours organisé il y a trois mois. De son côté, le délégué à la Défense, Youssoufa Mohamed Ali s’est félicité de la philosophie incarnée par l’établissement à savoir l’apprentissage des langues étrangères. «Apprendre une langue étrangère est aujourd’hui incontournable. Notre pays se trouve dans l’Océan indien où on y parle l’anglais et le français, dans l’Afrique de l’Est que les 70% parlent l’anglais».
Le chargé de la Défense a également rappelé l’appartenance des Comores dans la Umma islamique et le monde arabe en particulier, précisant qu’il est du devoir des écoles comoriennes d’apprendre les langues étrangères aux enfants dès leur jeune âge. «Notre pays fait partie des Etats membres de la ligue arabe où la langue de base et de travail est l’arabe. L’élève comorien qui connait ces langues peut aller poursuivre ses études dans ses zones respectives», a-t-il souligné, précisant que l’école «Baseerah internationale Comores» n’est pas «un succès ou une fierté pour la communauté de Ngole ou de la région Hamahame seulement, mais pour tout le pays, l’Union des Comores».
Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)