Le ministre de l’Education nationale, Mondjié Mohamed Moussa, a convié la presse le samedi passé pour informer de la reprise des cours pour les élèves de la maternelle, des primaires (Cp et Ce), du collège (6eme et 5eme), des lycéens des (2nd et des 1re). L’année scolaire prend fin par les examens nationaux, mais pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, les élèves, qui n’étaient pas concernés par le Bac et les différents examens doivent retourner pour finir le programme scolaire.
Cette reprise se fera dans le respect des mesures de lutte contre cette pandémie, surtout au moment où les frontières sont ouvertes, a insisté le patron de l’Education nationale. Distanciation sociale, port du masque et lavage des mains sont ainsi vivement recommandés. L’inspection générale de l’éducation et les directeurs régionaux vont sillonner les différents établissements publics et privés pour harmoniser les programmes en veillant sur l’application des mesures barrières.
Par ailleurs, Mondjié Mohamed Moussa a balayé toute information sur la suspension de la série A2. Selon lui, des personnes veulent semer la confusion sur le bon déroulement des travaux de révision de la loi d’orientation qui doit remplacer celle de 1994, mais “rien ne se fait contre la religion”. La question liée à la politique éducative dépend d’un historique donné, et c’est au ministère de tutelle de revoir les objectifs du pays durant une période donnée en tenant compte des objectifs et de la réalité socio-éducative actuelle.
A l’en croire, c’est à partir de la classe de première que l’élève doit être orienté vers la série répondant à ses choix, ses aspirations et aux besoins du pays. “Instaurer l’étude des langues dans l’enseignement de base est une cause noble, que nous devons tous embrasser pour l’intérêt des nouvelles générations et suivant les besoins présents et futurs de la société.
C’est l’Etat qui fixe la politique éducative du pays”, dira le ministre avant de revenir sur la rentrée de l’année prochaine prévue au mois de novembre prochain. Et à cause de la pandémie de la Covid-19, peu d’étudiants vont poursuivre leurs formations à l’étranger, selon lui. L’Udc se prépare par conséquent à accueillir les nouveaux bacheliers et une plateforme de formation en ligne sera lancée pour favoriser l’accès aux cours.
Hamidou Ali
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