logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Education nationale I L’intersyndicale a entamé une grève illimitée

Education nationale I L’intersyndicale a entamé une grève illimitée

Éducation | -

image article une
Le secrétaire général de l’Intersyndicale des agents de l’Education, Moussa Mfoungouliyé, affirme ainsi que tant que le gouvernement ne fera pas un geste favorable «à nos revendications, nous ne retournerons pas en classe». A noter que les enseignants avaient pour mot d’ordre de se rendre dans leurs écoles respectives, mais de ne pas donner de cours.

 

L’Intersyndicale des agents de l’Education vient d’entamer un mouvement de grève à compter du 5 mai. L’annonce a été déjà faite avant les vacances du deuxième trimestre. (Lire nos précédentes éditions). La date butoir étant arrivée et la situation n’auraient pas évolué, les enseignants ont mis leur menace à exécution hier lundi 9 mai. Ils ont donc entamé une grève illimitée pour «non-respect de l’agenda d’action convenu avec le gouvernement au sujet de la concrétisation des termes de la nouvelle grille indiciaire dont l’effet pécuniaire devrait être effectif à partir du deuxième trimestre 2022».


Moussa Mfoungouliyé, secrétaire général de l’Intersyndicale des agents de l’Education, affirme ainsi que tant que le gouvernement ne fera pas un geste favorable «à nos revendications, nous ne retournerons pas en classe». A noter que les enseignants avaient pour mot d’ordre de se rendre dans leurs écoles respectives, mais de ne pas donner de cours. «La consigne a été respectée sur l’ensemble du territoire national et il n’y a donc pas eu de cours dans aucun des établissements publics», se félicite Moussa Mfoungouliyé qui a tenu à rappeler que lorsque «nous sommes retournés voir le ministre de l’Education pour lui restituer les conclusions de nos discussions avec les membres de notre syndicat, on nous a clairement fait savoir que nous n’aurons pas gain de cause parce qu’il y a une crise. Ils nous ont parlé de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine».


Le patron du mouvement syndical affirme qu’ils restent toujours à l’écoute des autorités. «Ce sont elles qui ont rompu les négociations. Nous sommes à leur disposition et attendons un signe de leur part pour reprendre les débats. En attendant, nous continuerons à nous rendre dans les différents établissements».
Au Lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni, Mohamed Abdallah, proviseur de l’établissement nous a effectivement confirmé qu’il n’y a eu aucun cours de toute la journée. Du côté du ministère de l’Education nationale, nos multiples tentatives d’obtenir une réaction sont restées vaines.

Commentaires