Le Madaris Al Imane, en partenariat avec l’Ong Association Al Imane de bienfaisance, a remis ce dimanche, des prix et des certificats de mérites aux meilleurs élèves et aux lauréats de son établissement, distingués aux examens nationaux de cette session 2020. La cérémonie organisée a vu la présence de plusieurs personnalités politiques et religieuses dont le président de la République, Azali Assoumani. Dans son mot de bienvenue, le ministre des Affaires islamiques, Mohamed Houssein Djamalillaili, parmi les fondateurs avec Fundi Soidiki Mbapandza, a tenu à remercier l’assistance pour avoir honoré l’évènement.

Au nom des enseignants, Abdoulmadjid Ahmed s’est félicité des résultats enregistrés aux examens nationaux cette année 2020. Il a tenu à conseiller les élèves à bien faire usage de leurs diplômes de baccalauréats qui est, selon lui, la clé pour les études et la vie. “C’est le début d’un apprentissage. Le baccalauréat est la clé de la vie. Il faut bien l’utiliser pour la famille et la nation”, a-t-il insisté, rappelant les responsabilités de tout un chacun dans l’enseignement, notamment l’Etat, les parents, les enseignants et les élèves.

A son tour, le directeur de l’établissement, Ibrahim Abdoussalam, a exprimé sa satisfaction pour la réussite de ses élèves aux examens nationaux. Il citera ainsi 51 lauréats sur 62 élèves présentés à l’examen d’entrée en sixième, 54 lauréats sur 63 élèves présentés au Bepc et 105 lauréats sur 133 élèves présentés au baccalauréat. “Nous avons enregistré 26 mentions au Bepc, à savoir une mention “excellent”, 3 mentions “très bien”, 8 mentions “bien” et 14 “assez-bien”. Au baccalauréat, nous avons enregistré 39 mentions, dont 3 très bien, 12 bien et 24 assez-bien”, a-t-il détaillé devant l’assistance.

Ibrahim Abdoussalam a tenu à remercier le ministère de l’Education nationale pour “les efforts déployés” pour achever l’année scolaire dans un contexte difficile de crise sanitaire. Directeur des projets de l’établissement, Bilal Soidiki a étalé les projets de l’Ong Association Al Imane de bienfaisance pour l’école Madaris Al Imane. Il citera l’annexe déjà ouverte à Dimadju ya Hamahame et à Batsa, mais également le projet d’ouverture de deux annexes à Ndzuani.

L’éducation, fer de lance

Et dans son mot de remerciement, le cadi Youssouf Daoud a remercié tous les directeurs qui ont eu à diriger le Madaris Al Imane. Il saisira l’occasion pour interpeler les autorités à protéger la série A2 qui, selon lui, éduque et instaure les bases de la religion et de la culture comorienne. Cet appel a été entendu par le chef de l’Etat. Le président Azali a rassuré que la série A2 ne sera pas fermé contrairement aux rumeurs.

Soulignant l’importance que le gouvernement accorde à l’enseignement bilingue, le président de la République a expliqué que l’enseignement franco-arabe permet à nos enfants de maîtriser ces deux langues importantes dès leur jeune âge. “Cela leur permettra de disposer des outils linguistiques de base, dont ils ont besoin, pour aller chercher le savoir partout dans le monde”, a-t-il précisé, remerciant Cheikh Soidik Mbapandza, son équipe et l’Ong nationale “l’Association Al-Imane de Bienfaisance”, pour le travail qu’ils réalisent.

Le chef de l’Etat a également souligné l’importance, pour l’ensemble du système éducatif national, de travailler en harmonie avec le gouvernement et en l’occurrence, le ministère de l’Education nationale, afin d’aider le pays à atteindre ses objectifs liés à l’Education. “L’éducation constitue le fer de lance de l’émergence que nous prônons pour les Comores, d’ici 2030. C’est dans ce sens que je voudrais demander à l’association Al-Imane de bienfaisance mais aussi à toutes les Ong opérant aux Comores, de tenir fortement compte des politiques et des programmes sectoriels du gouvernement dans leur planifications annuelles et l’exécution de leurs programmes”, a-t-il sollicité, rassurant que le gouvernement continuera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour appuyer ce secteur important.

Le président Azali Assoumani a surtout insisté sur la sécurité des enfants, notamment contre les violences et agressions faites aux enfants, lesquelles risquent, à l’en croire, de compromettre la paix et la stabilité du pays et ternir son image à l’étranger.

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