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Enseignement I La rentrée des enseignants fixée au 23 novembre

Enseignement I La rentrée des enseignants fixée au 23 novembre

Éducation | -   Abdou Moustoifa

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Les élèves et étudiants effectueront leur rentrée une semaine plus tard soit le 30 novembre. Théoriquement, l’année scolaire devra prendre fin au mois de juillet 2021. La rentrée concerne aussi bien le public et le privé. Contacté par Al-watwan, le secrétaire général de l’intersyndicale des enseignants n’a pas souhaité réagir après la publication du calendrier.

 

Attendue depuis quelques jours, la date de la rentrée scolaire pour l’année scolaire 2020-2021 est dévoilée. C’est au cours d’une conférence de presse tenue hier, que le ministre de l’Education l’a annoncée. Et d’après Moindjie Moussa, l’ouverture des écoles aura lieu le 23 novembre pour les enseignants. Les élèves feront leur rentrée le 30 du même mois, soit donc une semaine après.


Le ministre a précisé dans la foulée que tous les niveaux étaient concernés par ce nouveau calendrier, du primaire jusqu’à l’université en passant par le secondaire. En ce qui concerne le calendrier des semestres, il se décline ainsi : 30 novembre au 20 février pour le premier. Le second trimestre débutera le 1er mars et s’achèvera le 8 mai 2021.


Le dernier trimestre par contre qui dure d’habitude trois mois a été écourté de presque un mois. Du 17 mai jusqu’au 31 juillet, les enseignants devront finir leur programme pendant cette période. Toujours au cours de la conférence, le patron de l’Education, a été interpellé au sujet des revendications reformulées par la coordination des établissements privés.

Ces derniers sollicitent depuis des mois un appui financier du gouvernement pour pouvoir rouvrir les portes. Jusqu’à présent, les écoles privées réclament 1 milliard de francs pour surmonter les difficultés financières causées par le coronavirus. Mais le gouvernement dans “un accord de principe” avait promis “655 millions” de francs.


Mais rien n’a pour le moment été déboursé. Le dossier serait entre les mains du ministre des Finances. “C’est toute l’économie qui a été touchée par la Covid. Le gouvernement essaie de soutenir les secteurs mais progressivement. Récemment c’était le secteur de la vanille. Arrivera le tour des écoles privées”, a rassuré le ministre. A propos des réformes engagées pour restructurer le secteur privé, elles se poursuivent a indiqué Moindjié Moussa.


En revanche, a-t-il ajouté, les écoles privées contrairement à ce qui avait été mentionné dans la note circulaire du 6 octobre, n’ont pas l’obligation de ramasser d’ici la rentrée les documents de l’agrément. “Nous leur accordons l’année pour se conformer”, a déclaré le ministre que tout sera mis en place au sein des établissements pour éviter la propagation de la maladie.

Agrément

Sans pour autant donner de précisions sur ce que les autorités vont concrètement apporter. Une promesse déjà faite avant la reprise des cours au mois de juillet mais qui n’a pas été remplie totalement. A l’Université comme dans les établissements publics, on se débrouillait pour faire respecter les mesures barrières. La rentrée concerne aussi bien le public et le privé.

Contacté par Al-watwan, le secrétaire général de l’intersyndicale des enseignants n’a pas souhaité réagir après la publication du calendrier. “Nous avons entamé des négociations avec le gouvernement, nous attendons voir leur évolution et c’est à partir de là que nous pouvons nous prononcer sur la rentrée”, a souligné hier Moussa Mfoungouliye.

 

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