Le ministre de l’Education nationale, Moindjié Mohamed Moussa, a convié la presse, vendredi 24 avril pour faire le point sur la validation du second trimestre. Il s’agit, selon lui, d’une décision qui entre dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. Toujours à l’en croire, le pays veut sauver l’enseignement scolaire et universitaire de l’année 2019-2020, en évitant une année blanche. «Nous avons franchi des étapes, nous discutons avec l’intersyndicale, nous savons que les enseignants ne veulent pas valider l’année scolaire 2019-2020 parce qu’ils n’ont pas eu l’avancement promis par le gouvernement dans le cadre de la loi des finances 2019», a-t-il avancé, montrant qu’il fera tout ce qu’il pourra pour concilier les positions et atteindre son objectif.
Insistant sur son arrêté publié le 11 avril, à travers lequel il a fait appel à tous les enseignants, des établissements privés et publics, à remplir les bulletins scolaires du deuxième trimestre, Moindjié Mohamed Moussa a montré que, pour valider une année scolaire, «nous avons besoin de 30 à 36 semaines. A l’heure actuelle, nous avons 26 semaines, ce qui fait que nous avons besoins de 5 semaines pour valider l’année scolaire».
Le ministre de l’Education nationale a appelé l’intersyndicale à prendre en compte la situation exceptionnelle marquée par la crise sanitaire en mettant en avant l’éducation des enfants et en revenant sur sa décision. «J’espère que l’intersyndicale réagira dans l’intérêt de nos enfants et validera l’année 2019-2020», espere-t-il.
Ramlati Moegni Bacar