Dans le cadre de sa mission de lutte contre les violences basées sur le genre dans le milieu éducatif, l’association « Enfant espoir de demain » a procédé, dimanche dernier, à une remise de fournitures à l’école primaire de Singani. Cette opération s’inscrit dans une campagne de sensibilisation lancée pour apporter un appui matériel aux établissements scolaires tout en organisant des séances d’information sur la prévention des violences au sein des écoles publiques.
«La mission de notre association repose principalement sur la protection de l’enfant. Nous menons plusieurs activités, notamment des sensibilisations autour des violences basées sur le genre. Cette année, nous avons choisi d’utiliser nos financements pour acheter des fournitures scolaires destinées aux écoles primaires et maternelles. Aujourd’hui, c’est au tour de l’école de Singani d’en bénéficier, après celles de Salimani, Bangoi, Dzahadju et Hetsa.
Ce soutien permet de constituer un petit stock de réserve au cas où des élèves manqueraient de cahiers, de stylos ou de blocs-notes, afin d’éviter qu’ils soient renvoyés pour manque de matériel», a expliqué Sounda Adam Mondoha, présidente de l’association Enfant espoir de demain. Selon elle, cette action vise à alléger les charges financières de certaines familles et à favoriser une meilleure assiduité des élèves à l’école. «C’est une contribution qui facilite la présence constante des élèves et soutient les parents disposant de peu de moyens.
Cette initiative prend tout son sens en ce mois consacré à la lutte contre les violences basées sur le genre, dont la campagne des 16 jours d’activisme débutera bientôt», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, l’association rappelle qu’elle est également impliquée dans d’autres programmes, notamment en éducation civique. «Nous organisons régulièrement des séances de sensibilisation avec les élèves afin de leur inculquer le respect et le bon comportement envers leurs aînés.
L’année prochaine, nous comptons mettre en place une remise de prix pour récompenser les meilleurs élèves dans une logique d’encouragement et de compétition positive. À travers ces initiatives, nous souhaitons que les enfants se sentent aimés, valorisés et placés dans de bonnes conditions pour améliorer leur niveau d’étude», a conclu Mme Mondoha.

