La grève des enseignants de l’Université prévu pour le 21 octobre prochain n’aura pas lieu. L’information a été communiquée par l’administration de l’Université des Comores après « un compromis » trouvé entre l’administrateur provisoire de l’Udc et le secrétaire général du Syndicat national des enseignants de I’Université des Comores (Sneuc). Ibouroi Ali Tabibou et Youssouf Boinaheri ont, après une rencontre qui a eu lieu le mardi 15 octobre, décidé de lever le préavis de grève, lequel a été lancé lors de l’assemblée générale du Sneuc qui s’est tenue lundi 14 octobre 2024, à l’Ifere.
Les deux responsables ont discuté des revendications soumises par le syndicat. Ces discussions ont permis de répondre favorablement à deux des trois engagements qui ont été avancés par les enseignants. «L’administration de l’Udc s’engage à régler les arriérés de salaires de deux mois, août et de septembre 2024, dus aux enseignants d’ici un mois, à compter de la date de cet accord, soit au plus tard le 16 novembre 2024 », lit-on dans le mémorandum signé le 15 octobre 2024.
L’autre revendication des enseignants accordée : l’évolution des statuts des enseignants recrutés en 2016 : «Le statut des 23 enseignants recrutés en 2016, qui n’ont pas encore été régularisés, vont connaitre une évolution d’ici la fin de cette année 2024, soit en décembre», a-t-on également mentionné. Seule la question des ressources financières pérenne à l’université des Comores n’a eu aucun écho au niveau de l’administration centrale à l’occasion de ses échanges avec le syndicat. Cependant, l’administration s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour satisfaire ces deux doléances du syndicat.
Depuis la signature de ce mémorandum, le Sneuc s’est engagé à appeler tous les enseignants et les étudiants à reprendre les cours en suivant le calendrier de la rentrée académique 2024-2025. Un comité de suivi composé de représentants de l’administration centrale de l’Udc et du Syndicat des enseignants se réunira chaque semaine «pour assurer le respect des engagements contenus dans ce mémorandum et évaluer l’avancement des dossiers mentionnés dans le présent accord».