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Enseignement supérieur Professeur Cristina Giacoma I «Il n’y a vraiment pas d’université sans école doctorale»

Enseignement supérieur Professeur Cristina Giacoma I «Il n’y a vraiment pas d’université sans école doctorale»

Éducation | -   Hamidou Ali

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Des acteurs de l’enseignement supérieur ont participé à un atelier de formation sur le projet d’école doctorale de l’Université des Comores. Un projet qui bénéficie de l’assistance d’universitaires expérimentés.

 

Un atelier de formation sur la gestion de la future école doctorale de l’Université des Comores, a été organisé hier lundi 30 septembre à la Faculté des sciences et techniques. L’atelier, qui se déroule sur une période de sept jours, est animé par des membres du réseau Docet 4 Africa (programme ou réseau de coopération universitaire international, dont l’objectif est de renforcer les capacités des universités africaines dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche), dont des universitaires malgaches, italiens et réunionnais.

Parmi les thèmes abordés figurent la qualité de l’enseignement supérieur, la mise en place de mécanismes d’assurance qualité et le développement de curricula conformes aux normes internationales. Des modules portant sur la planification des équipes de recherche, les missions du directeur de l’école doctorale, ainsi que le fonctionnement et l’organisation de cette structure, sont également au programme.


Les principaux objectifs de cette formation sont de préparer les enseignants-chercheurs, les doctorants et le personnel administratif à gérer efficacement une école doctorale, tout en favorisant une culture d’excellence académique et de recherche. Elle vise également à outiller les participants pour la gestion de cette école au sein de l’Udc. Les bénéficiaires de cette formation sont des enseignants-chercheurs, ainsi que du personnel du ministère de l’Éducation nationale et de l’université.


Il a été rappelé que depuis sa création en 2003, l’Udc a adhéré au système Licence, Master, Doctorat (Lmd). Après une première phase de cinq ans (de 2003 à 2008) limitée à la licence, l’université a introduit des formations de master à partir de 2008, dont plusieurs générations ont déjà bénéficié. «Il est temps que nous mettions en place une école doctorale pour répondre aux besoins actuels et respecter pleinement le système Lmd», a déclaré le doyen de la faculté des sciences techniques, Soulé Hamidou.


Ce dernier a ajouté que la création d’une école doctorale exige des ressources techniques importantes et des compétences accrues au sein du personnel. «Récemment, grâce à la collaboration avec l’ambassade de France à Moroni et au projet Erasmus, des laboratoires de recherche capables de mener des travaux avancés ont été mis en place. Nous devons parallèlement former le personnel administratif pour répondre aux exigences de cette école», a-t-il précisé. Toutefois, il a insisté sur le fait que la mise en place de l’école doctorale dépend également des décisions du gouvernement, et en particulier du président de la République.


Pour sa part, la professeure italienne Cristina Giacoma, de l’Université de Turin (fondée en 1404), a affirmé que «sans école doctorale, une université ne peut réellement exister». Elle a ajouté que l’Udc bénéficie du soutien de plusieurs universités expérimentées dans l’enseignement supérieur, dont l’Université de Turin.

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