Ailleurs, les sessions de rattrapage aux examens font peur. Chez nous, les candidats admis à se rattraper aux épreuves orales du baccalauréat, qui débutent ce lundi 31 juillet, disent ne rien craindre ! Jeudi dernier, après la publication des résultats au Lycée Said Mohamed Cheikh, Al-watwan s’est approché de quelques-uns de ces vaillants candidats.
Ils ont affiché l’air serein, même s’ils n’ont pas oublié les déboires qu’ils ont eu avec les matières dites «littéraires », dont les mauvaises notes les ont envoyés en «second groupe». Moustoifa Maoulida, originaire de Sima ya Wachili et élève du lycée de référence, candidat de la série D, a confié qu’il n’était pas stressé pour le deuxième tour. « Tout d’abord, je remercie Dieu de m’avoir donné la chance de faire partie des élèves qui passent à l’oral. Je n’ai aucune inquiétude ni stress pour cette seconde session. Je pense que les matières qui m’ont fait échouer au premier groupe sont la langue, le français et la philosophie», a-t-il déclaré en se préparant pour les épreuves orales.
Pas trop de stress au deuxième tour
La même assurance est affichée par Rifouanti Moissuli, originaire de Hambu ya Wachili et également candidate de la série D pour la deuxième fois, à l’école Franco-Arabe de Moroni. Elle a toutefois dit ressentir du chagrin à cause de ses camarades qui ont échoué. « Je suis heureuse car je l’ai passé l’année dernière sans succès, c’est une fierté pour moi et pour ma famille. Cependant, ma joie est atténuée par mes camarades qui ont échoué. Je n’ai pas pris la physique-chimie au sérieux en pensant qu’elle était difficile, et je pense que c’est la raison pour laquelle je me retrouve au deuxième groupe. Je vais redoubler d’efforts et je compte également sur le soutien de notre école pour réussir cette deuxième session», a-t-elle dit.
De son côté, Hassani Rafiki, originaire de Ndrudé ya Mboinku et élève du lycée public de Dembéni en série A1, candidat pour la deuxième fois, n’éprouve aucun stress à affronter les épreuves orales. «Il n’y a pas de souci majeur si l’on a déjà passé un examen qui s’est bien déroulé, car on n’est pas éliminé ou pénalisé dans une matière. Cela me remplit de joie. Il y a certaines matières que nous, les élèves, avons tendance à négliger, comme le français et la philosophie, qui m’ont empêché de réussir au premier groupe. Dans ce deuxième groupe, je vais me concentrer sur les matières que j’avais négligées et les étudier sérieusement à partir de maintenant afin de réussir cette session», a-t-il à son tour déclaré.
Par Faissoil Fatihoudine
