De nombreux confrères à Ndzuani rapportent que les responsables des sites refusent l’accès aux journalistes. Le seul sous-centre auquel nous avons pu accéder est celui du collège islamique de Mutsamudu. L’inspecteur Noure-Ali Ahmed a accepté de nous ouvrir les portes, contrairement aux responsables du lycée de Mutsamudu qui ont chassé les confrères de la télévision nationale, Ortc.
Dans ce centre, 219 candidats, répartis en deux séries (série D et série A2), composent. «Ici, tout se passe très bien. Aucune anomalie ou problème n’a été constaté. Malheureusement, trois candidats sur les 219 inscrits n’ont pas pu répondre à leur convocation. J’ai passé en revue tous les candidats et les surveillants pour que tout se déroule dans les meilleures conditions possibles», assure le chef du sous-centre. Au niveau du sous-centre du collège de Wani, deux élèves ont fait un malaise dans la cour du site avant le début des épreuves. Selon nos informations, ils ont été transférés à l’hôpital par les services de la sécurité civile.
Pour certains parents présents devant les sites, leur présence est une mesure de précaution. «Je suis là pour accompagner mon enfant jusqu’au site. Notre présence témoigne d’un soutien inconditionnel à nos enfants. Nous sommes également rassurés par le déroulement des épreuves. Nous ne sommes pas là pour aider nos enfants, mais pour les soutenir et intervenir en cas de problème le plus rapidement possible», explique l’un des nombreux parents d’élèves présents. Des enseignants sont également présents aux abords des sites, comme Adam Moussa, enseignant d’anglais au lycée de Mutsamudu. «Les examens ne concernent pas seulement les candidats, c’est aussi un test de niveau pour les enseignants. De notre côté, la pression monte également», confie-t-il.