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Examens blancs session 2024 I Des établissements testent leurs candidats aux examens nationaux

Examens blancs session 2024 I Des établissements testent leurs candidats aux examens nationaux

Éducation | -

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Pour rehausser le niveau scolaire, dans l’ensemble du pays, des examens et concours inter établissement sont organisés. Et les candidats profitent de l’expérience et de la cohabitation.

 

Des examens blancs sont actuellement organisés dans tout le pays pour évaluer le niveau des candidats en prévision des examens nationaux de juillet 2024. Ces examens, coordonnés par les Circonscriptions d’inspection pédagogique régionale (Cipr), sont une initiative conjointe des établissements publics et privés. Selon Soulé Hamidou Cheha, inspecteur pédagogique de la Cipr de Moroni, cette pratique a été instaurée par des écoles prestigieuses, et est maintenant suivie par la plupart des écoles du pays.


Autrefois, chaque établissement organisait ses propres examens blancs, mais désormais, les Cipr collaborent avec les chefs d’établissement pour les mettre en place. A Ngazidja, dix des seize circonscriptions pédagogiques ont synchronisé leur calendrier pour ces examens. Ceux-ci couvrent divers niveaux, allant de l’entrée en sixième au baccalauréat, et sont conçus par des enseignants qualifiés, puis validés par une commission.


L’objectif principal de ces examens blancs est multiple : «vérifier l’avancement du programme scolaire, identifier les lacunes pour y remédier, préparer psychologiquement les candidats aux examens nationaux et évaluer les compétences des enseignants en matière de supervision et de gestion». Soulé Hamidou explique que leur financement provient des candidats et des établissements, tandis que la gestion des ressources humaines relève de la responsabilité des chefs d’établissement en collaboration avec les encadreurs pédagogiques des Cipr.


Dans un contexte où les grèves perturbent souvent le calendrier scolaire, ces examens blancs jouent un rôle important pour évaluer le progrès des élèves à mi-parcours. Soulé Hamidou espère «généraliser cette pratique à l’échelle nationale l’année suivante», avec des mesures d’accompagnement et de coaching pour les candidats.

                                Par Dahalani Mohamed Salim

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