Les élèves de la série D du sous-centre d’Uziwani ont été transférés à Moroni car ils n’étaient pas assez nombreux pour constituer une salle de classe. Et s’il y avait des élèves de Nkurani dans cette liste, ils seraient alors les seuls de cette localité à avoir composé le baccalauréat. En dehors de ceux là, aucun élève de cette localité ne s’est rendu dans le centre d’examen. Pour le directeur de l’Onec, les élèves, qui n’ont pas composés, sont tout simplement déclarés absents et la faute reviendrait à leurs parents et aux autorités villageoises.
«Les habitants de Nkurani-ya-sima ont demandé l’ouverture d’un sous-centre d’examen dans leur localité, mais les conditions n’étaient pas toutes remplies pour l’ouverture de ce sous-centre. Bien qu’ils disent disposer de salles de classe équipés, des toilettes et une clôture, mais dans une Cipr, il doit y avoir un seul sous-centre, il y a déjà celui d’Uziwani, on ne pouvait pas ouvrir un autre à moins de fermer l’existant», justifie le directeur de l’Onec. Autre condition qu’il avance pour l’ouverture d’un sous-centre, c’est de disposer de 200 candidats au bac et Nkurani ne répondrait pas à cette condition.
A la question concernant les sous-centres d’examens ouverts ici et là et qui ne répondent aucunement aux normes, Abdou Ali souligne que le ministère n’a pas encore pris les mesures pour les fermer mais n’allait pas encore ouvrir d’autres.
«Nous avons laissé les sous-centres déjà ouverts, abriter les examens cette année, en attendant la mise en place de la carte scolaire, et l’année prochaine, les sous-centres qui ne répondent pas aux conditions requises seront fermés. Seuls les sous-centres qui figureront sur la carte scolaire et qui répondent aux conditions auront le droit d’exister», a-t-il précisé.