logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Examens nationaux I  La clôture des inscriptions repoussée au 31 mars

Examens nationaux I  La clôture des inscriptions repoussée au 31 mars

Éducation | -   Abdou Moustoifa

image article une
L’Office national des examens et concours a sollicité cette prolongation après avoir constaté que près de 50% des effectifs prévus n’avaient toujours pas finalisé la procédure. Rien que pour le baccalauréat, sur une prévision de 13 000 candidats, au niveau national, seuls 7400 se sont inscrits.

 

Deux semaines. C’est la durée du moratoire accordé aux candidats qui n’ont toujours pas finalisé leurs procédures d’inscriptions. Initialement prévu au 12 mars, le dépôt des candidatures a été prolongé jusqu’à la fin du mois. Dans une note circulaire publiée jeudi, le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation a annoncé une nouvelle date.Les retardataires auront droit à une seconde chance. «Compte tenu de la mise en place du nouveau dispositif numérique sur les inscriptions et l’acquittement des frais y afférents, la date de rigueur pour la clôture des inscriptions en ligne aux examens de fin d’année est prolongée jusqu’au 31 mars 2022 à minuit», lit-on dans le communiqué.

Les 50 % en termes

Après l’expiration de ce délai supplémentaire, aucune inscription ne sera envisageable sous quelque argument qu’il soit qu’il soit, prévient Mbaraka Abdallah Charif, le tout nouveau chef du cabinet. La décision de donner une seconde chance a été prise après concertation entre le ministère et l’Office national des examens et concours (Onec).

8 400 pour le Bepc

«Certes, chaque année, on se retrouve avec des établissements qui accusent des retards, mais le plus souvent, le taux est négligeable donc on ne repousse pas la date. Mais, cette année, après analyse de nos projections, nous nous sommes rendus compte qu’à la veille de la date butoir, avait des effectifs faibles, pour les candidats ayant terminé les inscriptions. D’où la publication d’une nouvelle date», a expliqué, le directeur général de l’Onec, Abdou Ali.Les raisons de ce glissement étaient prévisibles à l’en croire. «Mais avec l’arrivée de la Covid-19, tout le monde est appelé à se réinventer. Le secteur de l’Education ne pouvait rester en reste. Et s’inscrire en ligne permet à l’enfant de découvrir les nouvelles technologies. D’ailleurs certains parents s’en félicitent. Pour les retards constatés, ce n’est que le début. Il n’y a pas de doute qu’au fil du temps, les gens s’adapteront», rassure Abdou Ali, dans un entretien qu’il nous a accordés samedi.

 

Ce dernier a rappelé qu’avant l’ouverture des inscriptions, l’Onec a dépêché des techniciens dans les îles.Ceux-ci ont animé des formations dans les circonscriptions d’inspection pédagogiques régionales (Cipr).« Aux établissements publics, on leur a remis des ordinateurs. Des centres d’accompagnement ont également été mis à la disposition des établissements au niveau des îles. A Ngazidja, les candidats pouvaient se rendre par exemple au Cds. La direction des examens insulaire est là aussi pour appuyer ceux qui en ont besoin», a souligné le directeur de l’Onec.

A l’heure actuelle, sur les 41 000 candidats potentiels, seuls 22100 ont finalisé le processus, soit la moitié. Les services d’examen ont pour le moment enregistré les dossiers de 7 400 candidats pour le baccalauréat, 6 300 au niveau du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) et enfin 8 400 pour l’examen d’entrée en sixième. Mais l’Onec reste confiant et assure que cette prolongation n’affectera pas le calendrier des examens. Au niveau des îles, en revanche c’est le service des examens de Ndzuani qui accuse des retards indépend de sa volonté, selon Abdou Ali qui a évoqué des problèmes techniques ayant été l’origine de cette situation.

Commentaires