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Examens nationaux I Les droits d’inscription revus à la hausse

Examens nationaux I Les droits d’inscription revus à la hausse

Éducation | -   Abdou Moustoifa

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Jusqu’à présent ni le ministère de l’Education ni l’office national des examens et concours n’a souhaité apporté plus d’explications sur cette hausse. L’Onec, par contre, s’exprimera sur le sujet ultérieurement, nous dit-on.

 

Tous les chefs d’établissements scolaires du pays sont informés. Les frais que les candidats aux examens nationaux paient chaque année en guise de droit vont augmenter cette année. Cette mesure prise par le gouvernement prend un effet immédiat. Le baccalauréat, le brevet d’étude du premier cycle sans oublier le concours d’entrée en sixième sont tous concernés.


Pour le baccalauréat, les frais sont fixés à 9.000 francs, soit 4000 francs de plus que l’année dernière, où on payait seulement 5.000 franc. En termes de pourcentage, il s’agit d’une augmentation de 80%. Les candidats au Bepc, contrairement à leurs camarades qui passaient l’examen en 2019, débourseront 5.000 francs au lieu de 3.500. Quant aux frais des bambins qui s’apprêtent à concourir l’examen d’entrée en sixième, ils s’élèvent à 4.000 francs au lieu de 3.000 francs. Soit 33% de plus que l’année dernière. Selon toujours la note affichée dans certains établissements, l’augmentation des droits ne touche pas uniquement les examens scolaires mais elle s’étend aussi jusqu’aux examens professionnels et techniques.

Augmentation de 100% pour les CAE et CAP

En effet, les candidats qui s’inscriront pour la recherche du certificat d’aptitude élémentaire(Cae) et le certificat d’aptitude pédagogique(Cap), sont tenus de s’acquitter d’un droit de 15.000 francs. Celui-ci vient de doubler. Il était à 7.500 francs l’an dernier. Ce qui donne une hausse de 100%.
Dans la liste des examens professionnels figurent ce qu’on appelle le certificat d’aptitude professionnel et le baccalauréat technique (il est organisé à Ndzuani). Les droits fixés sont respectivement 7.500 francs et 15.000franc. Pour la photo d’identité rien n’a changé, lit-on dans le document, qui précise que «les chefs d’établissements doivent verser la totalité de la somme récoltée dans les droits d’inscription au compte des services des examens de l’île ouvert à la Snpsf». Al-watwan s’est approché des autorités compétentes pour en savoir plus sur les raisons d’une telle décision, mais en vain. Toutefois, l’Onec a promis d’apporter des explications sur ces mesures. Le dernier délai pour le ramassage des dossiers est fixé au 15 février 2020.



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