L’Office régional des examens et concours (Orec) de Ndzuani annonce «plus de 20.000 candidats inscrits» aux différents examens nationaux comptant pour l’année 2022-2023. L’Orec dit attendre la phase de vérification des dossiers avant de se prononcer sur les chiffres définitifs des inscriptions.«Aujourd’hui, nous sommes à plus de 20.000 candidats inscrits. Nous sommes à ce chiffre parce que nous avons permis la prolongation des dates du dépôt des dossiers d’inscriptions qui se sont faits à l’accoutumé en ligne. Beaucoup de candidats étaient en phase de finalisation de dossier par manque de la carte nationale d’identité qui est tout de même une pièce maîtresse du dossier de candidature», a indiqué Nadhufdine Youssouf.Les autorités en charge des examens avaient décidé de prolonger les dates d’inscription en ligne. La date de clôture, prévue le 19 janvier, a été repoussée une première fois au 31 janvier. Les candidats ont eu alors une deuxième et brève prolongation jusqu’au mardi 7 février dernier. Quant au nombre exact des inscrits, le suspense est entier.
Les vérifications des dossiers toujours en cours
Mais le chef de l’Orec indique que la prolongation accordée n’aura aucun impact sur le processus. «Ces prolongations n’ont aucune incidence sur les dates indiquées dans le calendrier des examens nationaux pour la session 2023», dit-il, ajoutant que 2.000 candidats de plus seraient inscrits aux différents examens nationaux (Entrée en sixième, Bepc, Bac et examens professionnels).Nadhufdine Youssouf a également souligné l’importance de l’ajournement de la date des inscriptions. «Sans cette prolongation ou cette brèche, beaucoup de candidats seraient pénalisés. C’est qu’il y avait peu d’effectifs inscrits. Et ces deux dernières années, il y a eu beaucoup d’échecs, donc de redoublants. Approximativement 2 mille de plus par rapport aux deux dernières années. La plupart de des recalés restent concentrés au niveau de l’examen du baccalauréat», souligne-t-il, félicitant «une équipe d’ambitieux» qui s’affaire à l’Orec.
«Ils ont donné le maximum d’eux-mêmes. Nous avons mis en place des stratégies d’accompagnement des élèves et des parents. Nous avons pris leurs difficultés et apporté des solutions adéquates. Nous avons encouragé les enfants, nous leur avons conseillé à dépasser les causes qui étaient à l’origine de leur échec pour pouvoir partir sur de bonnes bases cette année», a-t-il expliqué.Le responsable insulaire est revenu sur l’accompagnement des candidats du début jusqu’à la fin du processus. «Nous avons eu des discussions avec les agents du service Holo pour faciliter l’ouverture des comptes et les payements des droits. Cela a atténué la difficulté et la pression chez les élèves. Nous avons mis les moyens technologiques pour suivre la cadence en créant une page Facebook et un compte WhatsApp disponible à tout moment et qui a fédère toutes les personnes. Cela nous a permis de faire des économies de temps mais aussi nous rapproché des agents du service des examens et des chefs d’établissement, les candidats ou même leurs parents», dit-il, précisant enfin que «les travaux de vérification des dossiers sont toujours en cours».