Dès ce vendredi, les élèves des lycées et des collèges publics reprennent le chemin de l’école après avoir eu droit à un repos forcé de trois jours. En effet, depuis le mardi 06 février, les enseignants avaient décidé d’observer un arrêt de travail de 72 heures en signe de protestation.
Ce dernier s’est achevé hier jeudi 8 février. Avant-hier mercredi, le ministre des Finances, Saïd Ali Saïd Cheyhane a, durant le conseil des ministres, annoncé le paiement du salaire du mois de mai 2017, devenue la principale doléance des enseignants depuis un bout de temps.
L’argentier de l’Etat déboursera donc cet argent dans un intervalle de deux mois. Une proposition rejetée un temps par l’Intersyndicale qui avait même décidé de saisir les instances internationales accréditées à Moroni.
Le gouvernement s’est engagé à payer ce mois de salaire. Mais il sera versé en deux tranches. Une partie en février et une autre au mois de mars. Car il n’est pas du tout facile de sortir six-cent-dix-sept millions de francs pour les enseignants de Ndzuani et de Ngazidja. Cette promesse sera tenue comme ce fut le cas avec les reliquats. Le ministre des Finances doit travailler scrupuleusement en tenant compte du budget a expliqué Abdallah Djalim, secrétaire général du ministère de l’Education nationale.
Lors de notre entretien d’hier, il a toutefois précisé que même si les enseignants continuaient leur grève le versement allait être fait comme convenu.
Fin des protestations ?
De son côté, l’Intersyndicale, assure que les cours reprendront ce matin sans toutefois livré ses prochaines démarches. A titre de rappel, le samedi dernier, l’Intersyndicale des agents de l’éducation était appelé à des pourparlers par les autorités en vue de trouver une solution à cette crise.
On lui avait proposé un versement en deux tranches. Mais la délégation des syndicalistes avait rejeté cette proposition.