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Formation des enseignants du secondaire sur le Fle* I 168 enseignants à Ngazidja valident le B2

Formation des enseignants du secondaire sur le Fle* I 168 enseignants à Ngazidja valident le B2

Éducation | -   Nassila Ben Ali

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Félicitant ainsi tous ceux qui l’ont réussi pour leur «ténacité» et leur «motivation», la chargée de suivi du projet, Nefertaré Galiba, s’est réjouie d’évoquer «des résultats concrets». Elle fera savoir que sur l’ensemble du territoire national, 394 enseignants ont été formés sur différents niveaux. «Concernant le niveau B2 dans le cadre du programme Fspi, 248 enseignants ont eu leurs diplômes, sur l’ensemble des îles», a-t-elle indiqué, rappelant le besoin exprimé d’une grande partie de ces enseignants de vouloir poursuivre la formation en Dalf C1.

 

La formation des enseignants du secondaire sur le renforcement de capacités en français langue étrangère, entrant dans le cadre du Fonds de solidarité pour les projets innovants (Fspi), a été clôturée ce mercredi 22 juin à l’Alliance française de Moroni.À l’occasion, le directeur de l’Alliance française de Moroni (Afm), Jean-Remy Guédon, a tenu à féliciter tous les enseignants qui ont pris part à ce projet et a ainsi salué le courage de ces hommes et femmes qui ont voulu se former même en étant adultes. «C’est une preuve d’humilité.

C’est une grande qualité. Car, quand on est adulte, notre vie est émaillée par des hauts et ses bas. Et pourquoi troubler tout cela pour une formation longue qui va venir bousculer nos habitudes ?», a-t-il souligné, ajoutant qu’on peut toujours s’améliorer pour «une meilleure estime de soi, des rencontres avec des collègues, de nouvelles amitiés et peut-être des perspectives professionnelles nouvelles». Remerciant toute son équipe qui a été, selon lui, «le cerveau pédagogique de ce projet», Jean-Remy Guédon a surtout saisi l’occasion pour remercier l’attachée de coopération éducative et culturelle et tout le Service de coopération et d’action culturelle (Scac) de l’ambassade de France «sans lesquels cette opération n’aurait pas existée».


Remerciant de son côté l’Ifere pour avoir accepté d’associer quelques élèves dans ce projet, la chargée de suivi du projet, Nefertaré Galiba, s’est réjouie d’évoquer «des résultats concrets». «Vous êtes 168 au niveau de Ngazidja à avoir réussi le Delf B2. Félicitations à vous tous, pour votre ténacité et votre motivation. Au niveau des autres îles, à ce stade, on a formé 394 enseignants sur différents niveau. Au total, on a 775 personnes qui ont suivi le programme. Concernant le niveau B2, on un total 248 sur l’ensemble des îles», a-t-elle indiqué.

La pérennisation du projet

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Souleimane Soilihi, s’est dit satisfait des différents programmes de ce projet de renforcement des compétences des enseignants du secondaire en français, une des langue d’enseignement aux Comores. «Nous apprécions cette initiative qui contribue à l’amélioration de notre système éducatif. La langue française occupe une place importante dans la société, dans l’administration et dans l’apprentissage. Cette formation aide à garantir une meilleure éducation et un bon partage du savoir. Il est ainsi primordial, pour ceux qui véhiculent le savoir, de bien parler et écrire la langue d’enseignement. Cela va garantir ensuite un bon niveau de nos élèves», a-t-il déclaré, rassurant que le ministère de l’Education nationale encourage toujours une éducation de qualité. «Et cela passe par l’appropriation de la langue d’enseignement», a confirmé Souleimane Soilihi.


Pour l’attachée de coopération éducative et culturelle, Ambroisine Paris, «Si on est tous ici, c’est qu’on a pris conscience de l’importance du projet, de l’enseignement de qualité en langue française et de l’importance de la formation tout le long de la vie», s’est-elle réjouie. Pour elle, ce projet montre que la Francophonie est présente dans ce pays, «au quotidien et pas seulement une semaine par an». Ambroisine Paris a surtout émis le souhait de voir se projet perdurer. Elle a raconté qu’avec le ministre de l’Education nationale, les discussions vont dans ce sens et qu’il va falloir prochainement, après l’obtention d’un financement, impliquer les enseignants du primaire.


Avec le ministre, on a évoqué l’idée de poursuivre car on ne peut pas s’arrêter là. Il faut donc continuer. On a des pistes très sérieuses avec l’Agence française de développement (Afd) pour obtenir d’autres financements pour continuer d’autres formations et intégrer vos collègues du primaire», a-t-elle annoncé, remerciant les alliances françaises de Mwali et Ndzuani pour avoir supervisé des formations similaires.

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